Tadej Pogacar sur le Giro : « Peut-être moins stressant que le Tour »

Tadej Pogacar sur le Giro : « Peut-être moins stressant que le Tour »
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Dans la banlieue de Turin, à Beinasco, l’UAE Team Emirates s’est installé dans un hôtel face… à une station-service. Mais qu’importe, son leader Tadej Pogacar, même s’il aime beaucoup l’Italie, n’est pas venu pour jouer au touriste. A 25 ans, il disputera son premier Giro qui débute samedi et, comme à chaque fois qu’il participe à une course, il veut la gagner comme il l’a expliqué en conférence de presse. Avant de tenter un doublé avec le Giro, un enchaînement qui n’avait plus été réalisé depuis 1998 et Marco Pantani.

« Qu’avez-vous fait concrètement après votre victoire à Liège ?
Je me suis beaucoup entraîné, bien entraîné, avec de très bonnes séances et je me suis aussi reposé. J’ai passé un bon moment avant le Giro. Ce n’était pas trop de passer du temps avec ma famille. Entre Liège et le Giro, ça a été très rapide.

A deux jours du départ, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Plus la date du départ approche, plus la tension monte, mais dans le bon sens. Tout le monde veut vraiment que ça commence et moi en premier. J’aime courir en Italie, j’aime les fans italiens, il y aura aussi des fans de Slovénie et d’autres pays, je m’attends à voir beaucoup de monde sur les routes. Il devrait y avoir des étapes avec un nombre incroyable de spectateurs, j’ai hâte de voir quelle sera l’ambiance sur les grosses montées et les parties importantes de la course.

Espérez-vous remporter le maillot rose lors de la deuxième étape ?
Non, ce n’est pas l’objectif principal, je veux le ramener à Rome. Nous verrons jour après jour comment sont les jambes au début. S’il y a une opportunité de prendre le maillot ou de gagner une étape, nous le ferons mais il faudra courir intelligemment dans ce Giro. Je sais que la deuxième étape arrive au sommet, à Oropa, et j’aime démarrer les grands Tours par des étapes difficiles. Mais il y aura aussi l’étape de Livigno (16, 21 mai, avec l’ascension du Stelvio)Mont Grappa (20ème étape, 25 mai) et entre les deux, il y aura d’autres ascensions sympas que je connais bien, où je me suis parfois entraîné. C’est un joli Giro.

“Je me sens mieux sur la moto, je l’apprécie de plus en plus et cela me semble logique d’être meilleur que par le passé”

Quel est votre principal adversaire sur ce Giro ?
Il y a vraiment de très bons coureurs et en trois semaines, il peut se passer beaucoup de choses, les jeunes arrivent au Giro en bonne forme. Mais on a aussi vu des coureurs comme Romain Bardet en très bonne forme, Geraint Thomas sera toujours là comme toujours, il a fait une bonne préparation… On verra qui se porte bien après la deuxième journée.

Comment vivez-vous le statut de favori sur ce Tour d’Italie ?
À chaque course à laquelle je participe, je suis considéré comme le favori, je me suis habitué à vivre avec ça. Je me prépare en fonction de cette attente, avec l’équipe que nous avons toujours en tête et que tout le monde veut nous battre. Il faut donc contrôler la course dès le départ et le Giro sera pareil, il faudra plus ou moins contrôler la course tous les jours car les autres équipes vont tenter des choses. Mais c’est à nous de suivre notre propre chemin, notre propre projet. Mais quand on est entouré d’une bonne équipe, on n’a pas autant de pression.

Vous avez déjà participé à la Vuelta et au Tour de . En quoi sont-ils différents du Giro ?
Tout le monde sait à quel point les Grands Tours sont tous différents. Mais une fois que vous y avez joué, vous savez à quoi vous attendre. Ici, je sais qu’il y aura du mauvais temps, des étapes longues et difficiles dans le froid mais en même temps c’est peut-être moins stressant que le Tour. J’en saurai un peu plus après deux semaines.

Désormais, tout le monde s’attend à ce que vous gagniez chaque course à laquelle vous participez…
Oui et ce n’est pas très sympa ni respectueux envers les autres coureurs. Il ne s’agit pas seulement de moi et de l’équipe des Émirats arabes unis. Tout le monde se prépare pour les étapes de montagne, les grandes courses et tout le monde vise la victoire.

Vous sentez-vous mieux que les années précédentes ?
Je pense que oui. Je me sens mieux sur la moto, je l’apprécie de plus en plus et cela me semble logique d’être meilleur que par le passé. »

 
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