Inflation et pénurie de personnel inquiètent les hôteliers et restaurateurs d’Eure-et-Loir

Inflation et pénurie de personnel inquiètent les hôteliers et restaurateurs d’Eure-et-Loir
Inflation et pénurie de personnel inquiètent les hôteliers et restaurateurs d’Eure-et-Loir

Les restaurateurs et hôteliers d’Eure-et-Loir s’inquiètent de l’inflation alimentaire et du manque de personnel dans leurs établissements.

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) d’Eure-et-Loir a tenu son assemblée générale, lundi 30 septembre 2024, au bowling de Barjouville. Une quarantaine de membres sur les cent soixante-trois adhérents du syndicat ont assisté à la réunion de ce syndicat professionnel, présidé par Rudy Carnis, chef de cuisine du Bergerac à Morancez, reconduit dans ses fonctions.
Il est également vice-président du syndicat de la région Centre-Val de Loire. Parmi les sujets évoqués lors de cette assemblée générale, il y avait la question du recrutement.

« Le Covid a été un accélérateur pour nos métiers, mais aujourd’hui en France il manque encore 200 000 personnes dans nos établissements. On peut estimer qu’en Eure-et-Loir, il faudrait 1 000 salariés supplémentaires. »

Le cacao passe de 28 à 55 € le kilo

Les difficultés de recrutement frappent de plein fouet les restaurateurs et les hôteliers. « Face à cette difficulté, le métier se transforme », indique Rudy Carnis. Nous sommes de plus en plus nombreux à ouvrir cinq jours par semaine au lieu de cinq jours et demi auparavant, pour pallier le manque. »

Restauration : une journée qui change de la recherche d’emploi habituelle à Morancez

Les restaurateurs de Chartres ont été confrontés à la mise en place de la livraison du dernier kilomètre, qui interdit les véhicules en centre-ville après 8h30. « On s’est adapté et on a réussi à obtenir une dérogation pour les camions frigorifiques qui peuvent continuer à passer. »

Biodéchets

L’inflation alimentaire les inquiète également. Par exemple, en deux ans, le prix du cacao est passé de 28 € le kilo à 55 € le kilo, tandis que le prix du kilo de ris de veau a bondi de 19 € à 26 €.

Les restaurateurs réclament la fin du recours aux titres-restaurant dans les supermarchés

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« Pour compenser, nous sommes obligés de reporter nos investissements. » Rudy Carnis s’est rendu à Orléans ce mardi 1er octobre pour rencontrer François Bonneau, le président de la Région, afin de trouver des solutions pour la gestion des biodéchets des restaurateurs.

Claire Béguin

 
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