L’escalade des tensions militaires à Al-Fashir, dans le Nord Darfour, un État du Soudan, a conduit l’Arabie saoudite à exprimer de sérieuses préoccupations et à appeler à une action urgente pour résoudre la crise.
Dans un communiqué publié dimanche, le ministère saoudien des Affaires étrangères a appelé toutes les parties concernées à intensifier leurs efforts pour parvenir à un accord et mettre fin aux hostilités par le dialogue politique.
Signée en mai 2023, la Déclaration de Djeddah a constitué une étape importante vers la résolution du conflit entre les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide (RSF).
La déclaration a souligné l’importance de protéger les civils et de sauvegarder les intérêts nationaux. Cependant, en raison de violations présumées de la part des RSF, les progrès se sont arrêtés et les négociations ont abouti à une impasse.
Malgré les accords de cessez-le-feu négociés par les médiateurs saoudiens et américains, la violence se poursuit sans relâche, aggravant la crise humanitaire au Soudan.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de quatre millions de personnes sont déplacées à cause du conflit, ce qui souligne l’urgence d’une solution pacifique.
Le conflit a éclaté en avril 2023 à la suite de désaccords entre le général Abdel Fattah al-Burhan et le commandant des RSF Mohamed Hamdan Dagalo sur l’intégration des RSF dans l’armée.
Les hostilités en cours ont entraîné un nombre dévastateur de pertes en vies humaines, avec près de 16 000 personnes tuées et des millions de personnes déplacées, ce qui témoigne de l’urgence de trouver une solution durable à la crise.
Source: AA
