« Il n’a jamais été question de dire qu’il s’agissait de partager des armes nucléaires », réagit Thierry Breton, le commissaire européen chargé du marché intérieur. En proposant d’inclure l’arme nucléaire dans le débat sur une Europe de défense en construction, le président français Emmanuel Macron a déclenché une avalanche de critiques parmi les oppositions qui l’accusaient de “brader” souveraineté nationale.
« Je suis favorable à l’ouverture de ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d’armes à longue portée, les armes nucléaires pour ceux qui les possèdent ou qui ont des armes nucléaires américaines sur leur sol. Mettons tout sur la table et regardons de manière crédible ce qui nous protège réellement »a déclaré le chef de l’Etat.
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Sur la situation critique d’Atos, ancien joyau de l’écosystème numérique français, Thierry Breton nie toute responsabilité : “Quand j’ai quitté l’entreprise il y a cinq ans, elle était n°1 en Europe en matière de cybersécurité, n°3 au niveau mondial, et elle n’avait aucune dette nette.” Thierry Breton a occupé la tête du groupe pendant dix ans entre 2009 et 2019. Le gouvernement a franchi ce week-end une étape supplémentaire dans le sauvetage d’Atos en annonçant avoir manifesté au géant français de l’informatique en difficulté son intérêt pour le rachat de toutes ses activités souveraines.
Les livraisons d’armes à l’Ukraine respectées
« L’Union européenne a déjà livré à l’Ukraine pour 28 milliards d’euros d’équipements »se souvient Thierry Breton. « Il reste encore 21 milliards prévus d’ici la fin de l’année. C’est l’équivalent des États-Unis. Les livraisons sont là, elles arrivent. Nous devons avoir plus de capacité de protection. Il assure que « L’UE a tenu ses promesses ». Des avions seront également livrés prochainement, après formation des pilotes. Concernant les munitions, un million d’obus de gros calibre ont été fournis.
