« Un scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France. Cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes. »annonce l’établissement public dans ses dernières tendances trimestrielles.
Cette probabilité est estimée à 50 % pour la France métropolitaine, contre 30 % pour un scénario conforme à la normale et 20 % pour un scénario plus froid. Les normales météorologiques sont calculées sur la période 1991-2020.
Concernant les précipitations, “Aucun scénario n’est privilégié pour la France, et plus généralement pour l’Europe”.
Ces tendances, que Météo-France actualise chaque mois pour les trois mois suivants, coïncident avec le début des Jeux olympiques (26 juillet-11 août).
Ils indiquent le scénario le plus probable parmi les trois suivants : proche, inférieur ou supérieur aux normales saisonnières.
Mais « il est trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques cet été semaine par semaine »souligne Météo-France, qui met en garde contre des conclusions hâtives.
Il est donc beaucoup trop tôt pour dire si l’été sera caniculaire ou non – un facteur qui peut influencer l’organisation de certains événements sportifs.
“Prédire un scénario plus chaud que la normale sur trois mois n’implique pas forcément l’apparition de canicules ou de canicules” Et « Les tendances climatiques sur trois mois ne renseignent pas sur la possibilité ou non de battre des records la saison à venir »insiste Météo-France.