29 associations appellent à affronter la réalité

29 associations appellent à affronter la réalité
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La Coordination des Femmes pour un changement global et profond de la Moudawana a publié ses recommandations et alerté sur les principes sur lesquels devra s’appuyer le prochain Code de la Famille. Elle a également insisté sur la prise en compte des changements structurels et sociaux que connaissent les familles marocaines et sur la garantie du principe d’équité et de non-discrimination fondée sur le genre.

C’est dans un esprit de « connexion » et de « vision lucide » sur la réalité de la nouvelle structure de la famille marocaine, ses transformations subies au cours des dernières décennies, qu’il faudra envisager le nouveau code de la famille, estime la Coordination des Femmes. dont 29 associations sont signataires.

A l’occasion de la fin des travaux de consultation, menés depuis 6 mois par l’Instance chargée de réviser le Code de la famille composée de différents acteurs, tant gouvernementaux qu’une partie de la société civile, la Coordination a exprimé son appréciation pour le travail de la Commission et pour son adoption de l’approche participative à travers des séances d’écoute et de préparation de propositions, et le débat communautaire qui l’accompagne.

En effet, l’Instance, qui comprend entre autres le Ministère de la Justice, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, le Conseil National des Droits de l’Homme et le Ministère de la Famille, a reçu diverses parties concernées, notamment des associations de la société civile, des partis politiques, centrales syndicales, militants, experts, notamment juges, praticiens, chercheurs universitaires, rappellent la coordination.

En attendant le projet de loi qui sera soumis à l’institution législative, elle affirme avoir souhaité exprimer sa position et ses attentes sur ce sujet qui fait débat au niveau national. Elle réclame d’abord « prendre en compte les changements économiques et les transformations sociales qui ont touché les familles marocaines et façonné leur nouvelle structure ».

Il s’agit de prendre en considération le nouveau rôle des femmes et des hommes au sein de la structure familiale, le statut de chaque individu au sein de la famille, son rapport au développement et au travail productif, tout en rappelant les « rôle spécifique » joué par les femmes, dans le but de garantir la parité et le droit à un travail décent pour tous.

La Coordination souligne également la nécessité de prendre en compte l’harmonie entre les lois nationales et les obligations du Maroc au niveau international et l’aspiration des politiques et programmes publics à réaliser un projet de société dans lequel tant les hommes, les femmes que les enfants jouissent de tous leurs droits dans un cadre équitable. manière.

Elle marque enfin la reconsidération de la philosophie sur laquelle devra se fonder le futur texte juridique. Cela devrait se faire, selon la même Source, en garantissant le respect du principe de l’égalité des sexes dans toutes ses exigences, et en abolissant la discrimination dans les droits et les responsabilités, et en rompant avec la notion de “tutelle” qui a été établi par le Code de la famille de 2004.

La Coordination considère que plusieurs domaines doivent être reconsidérés, notamment la polygamie, le mariage des jeunes filles (mineurs), la limitation du droit de tutelle légale des enfants au père et non à la mère, les discriminations en matière de succession, « qui ne garantit pas de manière équitable le droit des femmes au patrimoine familial »affirmant que cela « porte atteinte au principe d’équité et aux droits humains des femmes et des enfants, et constitue une discrimination à l’égard d’une grande partie de la population marocaine. »

 
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