la décarbonation du Golfe de Fos, entre enthousiasme et inquiétudes

la décarbonation du Golfe de Fos, entre enthousiasme et inquiétudes
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Leurs noms sont Provence Grand Large, H2V, Carbon ou GravitHy, HyVence, H2Med, Elyse ou Deos. Ils ne nous disent pas grand chose. Mais suscitent inquiétudes et interrogations chez les plus curieux. Certains d’entre eux sont déjà en cours d’installation et les investissements qu’ils nécessitent, plus de 15 milliards d’euros, en disent long sur les enjeux qu’ils répondent. Ces projets décarbonés d’éoliennes flottantes, de centrales solaires ou à hydrogène visent à révolutionner notre consommation énergétique. Surtout, ils se concentrent à deux brasses de nous, dans le golfe de Fos.

C’est sur les terrains consacrés au pétrole et autres fossiles du Grand port maritime de Marseille que se rencontrent l’enthousiasme des politiques, l’appétit des investisseurs et les questions les plus folles. “Après 40 ans de désindustrialisation, la transition climatique nous oblige à décarboner et à produire plus d’électricité», résumait Bruno Le Maire il y a quelques semaines à Manosque. Venant sonner la « mobilisation générale » pour créer une filière solaire en , le ministre de l’Économie a fait de Fos l’une des deux premières « Zones industrielles bas carbone (Zibac) en France.On parle du solaire, de l’éolien, du nucléaire avec les futurs EPR et de l’hydrogène. On sait que tout cela coûte très cher, les chiffres me donnent le tournis. Mais nous dépendons encore à 60 % de nos énergies fossiles et nous devons nous diriger vers les énergies renouvelables», souligne-t-il.

 
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