Battu par le Racing (1-2) ce dimanche, Fola fait du surplace et ne lâche pas la lanterne rouge alors que se profile un déplacement capital à Mondercange.
Fola commence à s’habituer aux matchs dits de la dernière chance. Il en joue un presque tous les week-ends. Celle de ce dimanche contre le Racing ressemblait quand même à une belle finale. Le genre de réunion au terme de laquelle prendre trois points vaut bien plus qu’une simple opération comptable.
En intention, le doyen des clubs avait, semble-t-il, mis les bons ingrédients pour inquiéter le Racing, mais il allait manquer cruellement de présence dans les 16m adverses avec notamment André Ferreira positionné en attaquant de soutien pour Jules Diallo. Cette dernière, lancée par Lionel Amou, a été reprise par Fabien Fonrose. Cela faisait une bonne vingtaine de minutes que nous jouions et le club local vivait son premier moment fort.
En face, les Ciel et Blanc auraient peut-être pu vivre avec un match nul, mais quand l’occasion se présente, autant sauter dessus. Eldin Rastoder écrase un peu trop fort son premier tir puis Andreas Buch bat Jordan Tawaba sur un centre de Lenny Correia. Le gardien Evan da Costa s’est montré un peu trop petit pour empêcher les visiteurs de prendre le contrôle du match (1-0, 30e).e).
Sur leur lancée, les Racingmen tentaient d’éliminer tout suspense du match mais le centre d’Eliot Gashi repris par Loris Tinelli était repoussé en corner par le gardien local.
C’était à peu près tout pour un premier acte globalement médiocre. De retour avec de meilleures intentions sur le terrain et avec Tim Flick pour dynamiser l’attaque, Fola se remettait dans le bon sens d’une frappe du droit dans la lucarne signée Jules Diallo (1-1, 52e).e).
Ce but n’a pas désinhibé le club local qui retombe dans une tiédeur dont profite le Racing. Le club de la capitale a repris l’avantage sur un corner délivré par Loris Tinelli sur la tête de Denis Ahmetxhekaj, laissé étrangement seul en deuxième zone. Le milieu visiteur s’est bien gardé d’afficher sa joie sur un terrain qui lui a permis de se révéler après son passage à Rumelange. Les Ciel et Blanc tenaient le bout droit et n’allaient pas lâcher malgré les timides tentatives en fin de match d’une équipe de Fola qui ne méritait rien d’autre que la défaite ce dimanche.
Curieusement, ce coup du sort n’a pas encore condamné le club le plus doyen à la lecture des autres résultats du jour. Mais le contenu proposé n’invite guère à l’optimisme. « On concède souvent les premiers et on arrive parfois à revenir grâce à notre volonté comme aujourd’hui. Ensuite, ce sont les détails qui comptent. Nous pensions avoir fait le plus dur mais c’est encore une phase arrêtée qui nous coûte cher. Cependant, nous disposons de modèles mais nous manquons de réactivité. Nous sommes le 19e ou 20e objectif que l’on encaisse sur la phase arrêtée. Le prochain match à Mondercange sera crucial. Ce sera notre dernière chance. Ce sera trois points ou rien”, a avoué André Ferreira.
