Cheikh Nabil Kaouk s’exprimant au Sud-Liban le 22 août 2024. (Photo : ANI)
L’armée sioniste affirme avoir mené environ 120 frappes supplémentaires contre le mouvement de résistance libanais.
RÉSUMÉ – Le Hezbollah a confirmé, dans un communiqué, la mort de l’un de ses dirigeants, Cheikh Nabil Kaouk « à la suite d’un traître raid sioniste dans la région de Chiyah », dans la banlieue sud de Beyrouth.
“Le Cheikh martyr a occupé plusieurs postes à responsabilité au sein de différentes unités du Hezbollah et a toujours été digne des responsabilités qui lui ont été confiées”, poursuit le texte. Il était « un grand érudit, missionnaire et militant, toujours présent sur le front aux côtés des combattants », selon le communiqué.
Auparavant, l’armée sioniste avait affirmé, sur son site Internet, avoir assassiné lors d’une frappe un nouveau responsable du Hezbollah, Nabil Kaouk, membre du conseil exécutif du parti.
Il s’agit apparemment d’une des frappes qui ont visé avant-hier la banlieue sud de Beyrouth.
Déjà ciblé par l’entité sioniste à deux reprises
Par ailleurs, le mouvement de résistance libanais a confirmé hier l’assassinat d’Ali Karaki, l’un de ses commandants surnommé Abou el-Fadl, lors de la frappe aérienne sioniste sur la banlieue de Haret Hreik vendredi à Beyrouth, qui a également tué le secrétaire général, Hassan Nasrallah, et plusieurs dirigeants du parti chiite.
Il a été une figure clé des opérations militaires du Hezbollah depuis l’invasion sioniste du Liban en 1982, indique un communiqué du groupe pro-iranien.
Ali Karaki a joué un rôle crucial dans la direction du front sud contre l’entité sioniste, dont il était le chef, notamment lors du départ de l’armée sioniste du Sud-Liban en 2000 et de la guerre entre l’entité sioniste et le Hezbollah en 2006. ajoute le texte. Sa mort constitue une perte importante pour le Hezbollah, qui a salué son « bienheureux martyr ».
Karaki avait déjà été pris pour cible à deux reprises par l’entité sioniste et s’était enfui : le 8 février dans la localité de Nabatiyé au Sud-Liban, alors qu’il se trouvait dans une voiture avec un autre commandant qui, ensuite, a été tué le 23 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth. .
21 morts dans des frappes sionistes à l’est
Selon un nouveau rapport du ministère de la Santé, les frappes sionistes sur Baalbeck-Hermel ont tué hier 21 personnes et en ont blessé 47 autres.
Le ministère avait déjà condamné les récentes attaques de l’entité sioniste contre des secouristes et des centres de santé, qui ont entraîné la mort de 14 secouristes en seulement deux jours. Le ministère a cité une série d’attaques, notamment le ciblage du centre et des cliniques de la Défense civile à Taybé et Deir Seryan, dans le sud du Liban, ainsi que des dégâts importants à l’hôpital al-Mortada de Baalbeck, qui a été mis hors service.
Hier matin, d’autres secouristes ont été tués lorsque les forces sionistes ont frappé des zones proches de leurs centres de Tayr Debbé et Houmine al-Faouqa, au Sud-Liban.
Le ministère de la Santé a appelé la communauté internationale à agir, accusant l’entité sioniste de violer les lois internationales, notamment la Convention de Genève, qui protège les travailleurs et les centres de santé dans les zones de conflit, lui demandant de « mettre fin à ce génocide ».
De son côté, l’armée sioniste a indiqué hier avoir mené environ 120 frappes supplémentaires contre le Hezbollah au Liban. “Récemment”, l’armée a mené “des frappes à grande échelle” visant des “agents du Hezbollah”, au total “environ 120 cibles” au sud du Liban et à l’intérieur du territoire libanais, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Depuis lundi, le sud du Liban et la Bekaa, ainsi que la banlieue sud de Beyrouth, sont soumis à d’intenses bombardements sionistes, faisant plus de 700 morts et déplaçant des centaines de milliers de personnes.
La presse tunisienne avec les agences et les médias