Fitzgibbon préfère retarder plutôt que subventionner davantage

Fitzgibbon préfère retarder plutôt que subventionner davantage
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Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, préférerait retarder l’électrification des autobus au Québec plutôt que d’accorder davantage de subventions pour y arriver à temps.

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« La capacité d’accorder des subventions est limitée au gouvernement. On distribue beaucoup de subventions en ce moment, il faut être prudent», a déclaré M. Fitzgibbon jeudi en point de presse à Lévis.

Quelques instants plus tôt, le ministre avait affirmé devant la Chambre de commerce de Lévis que les subventions pour l’électrification des autobus atteignent leur limite.

“Nous avons augmenté la subvention, mais il y a un niveau au-dessus duquel nous n’irons pas”, a-t-il déclaré.

« Dès lors, la question de savoir : ‘va-t-on trop vite dans l’électrification ?’ est très valable. Et je préfère retarder l’adoption des véhicules électriques plutôt que de les subventionner. L’État providence a des limites. Nous n’allons pas mettre de l’argent partout.

Toutefois, le Québec est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de GES de 37,5 % d’ici 2030, a fait valoir le ministre, avant d’ouvrir une nouvelle fois la porte à la révision des échéances pour l’électrification des autobus. .

“Si nous travaillons comme nous le devrions pour les voitures, les industries, peut-être que nous le ferons… Je ne dis pas que nous le ferons… mais peut-être que nous retarderons”, a-t-il déclaré.

Appelé quelques minutes plus tard pour clarifier sa pensée, M. Fitzgibbon a soutenu que « nous devons examiner tout ce que nous pouvons examiner ».

« Il y a une pression sur les entreprises de transport. Nous n’avons pas encore décidé. Il s’agit de Geneviève Guilbault (*la ministre des Transports, Note de l’éditeur) qui prendra finalement la décision, mais nous aurons des discussions entre les différents ministères concernés», a-t-il déclaré.

En principe, 65 % du parc des compagnies de transport scolaire devra être électrifié au Québec en 2030, mais les retards de livraison et les problèmes de fiabilité des véhicules livrés mettent en péril cet objectif, selon la Fédération des transporteurs. en bus, qui a interpellé M. Fitzgibbon sur ce sujet jeudi.

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