Le dollar vacille, ébranlé par un faible chiffre de croissance aux Etats-Unis

Le dollar vacille, ébranlé par un faible chiffre de croissance aux Etats-Unis
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Le dollar reculait face à plusieurs grandes devises jeudi, secoué par un faible chiffre de croissance aux Etats-Unis, même si l’inflation américaine montrait encore des signes de vigueur, stimulant une hausse des taux obligataires. Vers 19H40 GMT, le billet vert reculait de 0,29% face à la monnaie unique, à 1,0732 dollar pour un euro, au plus bas depuis deux semaines. Il a également baissé par rapport à la livre sterling et au franc suisse.

LE “dollar”l’un des surnoms de la monnaie américaine, a été ébranlé par l’annonce d’une croissance à un taux annualisé de 1,6% au premier trimestre aux Etats-Unis, bien en dessous des 2,5% anticipés par les économistes. « Nous savions que l’économie allait subir la fin du soutien public » mise en œuvre massive pendant la pandémie de coronavirus, « mais on ne s’attendait pas à voir la croissance chuter aussi brutalement »a commenté Robert Frick de la Navy Federal Credit Union.

Pour Christophe Vecchio, « ce rapport (sur la croissance) n’était pas aussi mauvais que le chiffre principal pourrait le suggérer ». L’analyste souligne que la croissance sous-jacente, c’est-à-dire hors dépenses publiques, exportations et variations de stocks, a atteint 2,8%, un niveau bien supérieur au chiffre global. Pour lui, il y avait donc, dans ce rapport, de quoi étayer le “mâle”autre surnom pour la monnaie américaine, d’autant plus que l’indice des prix apparaissant dans la publication mettait en évidence une hausse de l’inflation.

« Le dollar a besoin d’un nouveau catalyseur »

Le marché obligataire ne s’y est pas trompé et le rendement des obligations d’État américaines à 10 ans a atteint son plus haut niveau depuis près de six mois, à 4,73 %.

« Le marché est sans doute allé trop loin en termes d’anticipations de baisses de taux », raconte Christophe Vecchio. Alors qu’il tablait sur six, voire sept baisses de taux directeur de la part de la Fed (banque centrale américaine) en début d’année, le marché n’en mise désormais plus que sur une en 2024.

Pour que le dollar aille plus loin, dit l’analyste, «La Fed devrait nous dire maintenant qu’il n’y a aucune chance qu’elle baisse ses taux cette année, même si nous ne sommes qu’en avril. C’est assez improbable.. “Le dollar a besoin d’un nouveau catalyseur rebondir, insiste-t-il.

 
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