Un homme interpellé après le double incendie de l’épicerie-tabac-presse de Castelnaud en janvier dernier. Le Corrézien a tout avoué en détention face aux gendarmes de la brigade de recherche de Sarlat. Il était notamment confus par son ADN retrouvé sur place. Il a été présenté ce mercredi à un magistrat et placé sous contrôle judiciaire avant d’être convoqué en mai prochain pour être jugé.
Le double incendie de l’épicerie de Castelnaud-la-Chappelle a surpris tout le monde en janvier dernier. A l’époque, à deux reprises, dans la nuit du 12 au 13 puis dans la nuit du 15 janvier, les locaux appartenant à la mairie avaient été vandalisés et incendiés.
Deux incendies en quelques jours
La première fois, les clients du restaurant d’en face ont été intrigués par le bruit lorsqu’ils sortaient fumer. Ils avaient surpris deux hommes dont l’un tentait de mettre le feu à l’épicerie. Les deux hommes ont pris la fuite et les clients avaient réussi à éteindre les flammes.
Le lundi suivant, un incendie se déclare à nouveau dans les locaux. Les flammes ont causé de gros dégâts, les faux plafonds se sont effondrés et la fumée a endommagé les marchandises. Il n’y a pas eu de blessé et l’intervention rapide des pompiers a permis d’éviter que l’incendie ne se propage aux autres commerces voisins. L’épicerie, qui est également un point de tabac et de presse pour la commune du Périgord Noir, est restée fermée plusieurs jours.
Pour le maire de Castelnaud, le mobile n’était clairement pas un vol et il sera évoqué lors du procès prévu le 28 mai où le trentenaire aura l’occasion d’expliquer ses motivations. L’autre homme vu par les témoins lors du premier incendie n’a pas été retrouvé.
