“Nous savons tous que Montpellier n’est pas à sa place”, l’entraîneur catalan Franck Azéma évoque le statut de favori de son équipe

“Nous savons tous que Montpellier n’est pas à sa place”, l’entraîneur catalan Franck Azéma évoque le statut de favori de son équipe
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Pleins de confiance, les Catalans se déplacent à Montpellier samedi (17 heures) dans le but de frapper à la porte du top 6. “C’est normal que vous nous accordiez ce statut de favoris”, a reconnu leur manager Franck Azéma en conférence de presse. . , ce jeudi.

On parle beaucoup de l’Usap dans les médias depuis une semaine, qu’est-ce que cela provoque dans le groupe ?

C’est cette ferveur, ça veut dire qu’on génère quelque chose, que les joueurs génèrent quelque chose, c’est positif. C’est ce que nous voulons quand nous jouons au rugby. Que les gens s’amusent, qu’il y ait de la communion, que tout le monde, nos familles, le public, notre territoire soit le plus grand. L’histoire est belle quand on partage les choses.

Nous sommes clairs sur ce que nous devons faire. Les joueurs connaissent la différence entre leurs responsabilités et comment rester dans cette dynamique.

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Vous réalisez deux bons matches à domicile, mais vous avez du mal à reproduire ces performances à l’extérieur. Que devrons-nous faire de plus ?

Qu’est-ce que ça fait de faire de bons matchs à l’extérieur ? Est-ce que c’est gagner chaque match ? J’aimerais faire mieux mais ce n’est pas toujours facile. Ce que nous voulons, c’est continuer à progresser dans notre rugby, il y a des choses que nous sommes capables d’imposer, d’autres que nous avons été moins capables de faire, à l’extérieur…

Mais ce n’est pas une question de domicile ou d’extérieur mais plutôt de qualité des équipes. Ce week-end, nous allons avoir une grosse opposition. Allons-nous pouvoir maintenir notre intensité ? Produire? Adapter ? Il faut rester concentrés sur nous-mêmes, effacer les petites erreurs du dernier match et progresser.

On vous annonce une marée catalane dans les tribunes de Montpellier, que pensez-vous de l’effervescence autour du match ?

Depuis le début de la saison, même quand nous étions en difficulté, les gens ont été patients et nous ont toujours soutenu. On les a vu se déplacer en masse, à Castres, à Oyonnax… La proximité de Montpellier rend les choses un peu plus faciles. C’est formidable de voir les gens se mobiliser, c’est aussi le bon moment. Nous arrivons au printemps, comment aborder ces 5 derniers matches ? Nous ne devons pas changer de cap.

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Avec 4 000 supporters Sang et Or annoncés, vous risquez de vous sentir chez vous…

Je ne sais pas, si on a 4 000 supporters, ça veut dire qu’il y aura quand même 11 000 Montpelliérains. Je sais que nous allons avoir des voix. Je me souviens qu’à « Oyo » avec 500 supporters, on poussait fort. C’est l’une des choses amusantes et stimulantes du match. Quand vous arrivez au stade, quand vous sortez pour vous échauffer, quand vous êtes là-bas… C’est important. C’est aussi leur match, j’admire ça, c’est beaucoup d’investissement financier et humain, une belle mobilisation. Et là aussi on voit le partage qu’il y a. Les gens arrivent au stade bien en avance, tous avec un maillot, les drapeaux, c’est ça qui est beau et ça fait partie de la fin de saison, il faut en profiter.

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Plutôt habitué à jouer le rôle de barrière ces dernières saisons, celui qu’occupe Montpellier aujourd’hui, l’Usap est-il favori samedi ?

Je ne sais pas si nous sommes favoris. Si vous regardez le classement pur, oui vous pouvez vous le dire. D’un point de vue comptable, cela fait deux matches… il reste 25 points à distribuer. C’est bien, on a pris 18 points lors des quatre derniers matches donc c’est réalisable.

Pour chacune des équipes là-bas, cela reste réalisable. C’est normal que vous nous accordiez ce statut de favoris par rapport au classement, je n’ai aucun problème avec ça. Pour nous, ce qui comptera, c’est la manière dont nous aborderons le match, en restant nous-mêmes. On sait tous que Montpellier n’est pas à sa place, mais il faut continuer à mettre la pression sur cette équipe.

Montpellier n’est pas à sa place, mais l’Usap est-elle à sa place ?

Nous essayons de faire de notre mieux pour gagner chacun de nos matches, alors j’aimerais que ce soit mieux, cela pourrait être pire, mais en tout cas, ce que nous avons, nous l’avons mérité : ce que nous avons travaillé, amélioré, la régularité que nous avons avait… Mais il en reste encore cinq.

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Une dynamique comme la vôtre vous permet-elle de rêver plus haut ?

Quand on est joueur, et quand on est staff, encore moins, rêver de Top 14, c’est dangereux. Ayons de l’ambition oui, qu’elle se base aujourd’hui sur ce qui nous a permis d’avancer : se concentrer sur notre semaine, le match à venir et comment bien le négocier.

Aujourd’hui, pourquoi devrions-nous changer quoi que ce soit ? Que les gens apprécient ça, qu’ils soient excités, qu’il y ait cette excitation, nous aussi nous sommes enthousiastes. Si les choses doivent arriver, elles viendront naturellement.

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Est-il important de impliquer tout le monde, même ceux qui jouent moins ?

On parle souvent du but, mais j’aime souligner que le voyage est important. Cela dépend des joueurs. C’est entre eux, quelle aventure veulent-ils vivre ? Tôt ou tard, il y aura toujours des garçons (qui jouent moins) qui seront invités à rejoindre le groupe.

La qualité des garçons pour continuer à s’impliquer encore ce matin, qu’ils jouent ou non, ils se donnent à 200%. Les bonnes saisons font qu’il y a de l’unité au niveau du groupe, qu’on a envie de se transcender sur le terrain. C’est pourquoi la saison ressemble à ça et pourquoi les gens veulent s’y identifier.

 
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