Donald Trump menace de poursuivre Google, accusé de partialité à son égard

Donald Trump menace de poursuivre Google, accusé de partialité à son égard
Donald Trump menace de poursuivre Google, accusé de partialité à son égard

Donald Trump a menacé vendredi de poursuivre Google s’il était élu président des Etats-Unis, accusant le groupe technologique d’avoir mis en avant des articles lui étant défavorables au profit de la candidate démocrate Kamala Harris.

Le milliardaire a régulièrement critiqué les géants de la technologie pour leur tendance à gauche et leur volonté de lui mettre des obstacles. Il s’en est notamment pris à Facebook et Twitter après que les plateformes ont suspendu ses comptes à la suite de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.

“Il a été établi que Google utilisait illégalement un système pour ne proposer que des publications négatives à l’égard de Donald J. Trump, certaines inventées pour l’occasion”, a écrit le candidat républicain sur son réseau Truth Social. “En même temps”, Google “ne présente que des choses positives sur la camarade Kamala Harris”, a poursuivi Donald Trump, utilisant le surnom qu’il utilise pour qualifier le vice-président de communiste.

Le New York Times et le Washington Post ciblé

Il faisait référence à une étude publiée par l’observatoire Media Research Center (MRC), proche des milieux conservateurs. Selon elle, la requête « Donald Trump présidentielle course 2024 » ne fait que faire ressortir le site officiel du candidat républicain en sixième position, derrière des liens vers des sites d’information que le MRC classe à gauche.

Parmi eux se trouve le New York Times et le Washington Post. Un observateur du MRC a affirmé que les articles de ces sites portaient des titres « méprisants » à l’égard de Donald Trump.

L’ancien chef de l’Etat a ordonné au ministère de la Justice de se saisir de ce dossier, à défaut de quoi il s’est engagé à le faire lui-même en cas de victoire à l’élection présidentielle du 5 novembre. Interrogé par l’AFP, Google a affirmé que les sites officiels des deux les candidats apparaissaient la plupart du temps en tête des résultats pour une recherche ordinaire sur l’élection, estimant que ce n’était pas le cas pour la requête utilisée par le MRC . “Nous ne manipulons absolument pas les résultats en faveur d’un quelconque candidat”, a assuré Google.

 
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