l’inflation proche de l’objectif de la Fed

l’inflation proche de l’objectif de la Fed
l’inflation proche de l’objectif de la Fed

[Article publié le vendredi 27 septembre à 14H55, mis à jour à 15H30] Les prix ont augmenté moins que prévu en août aux Etats-Unis. Sur un an, l’indice PCE a augmenté de 2,2% le mois dernier contre 2,5% en juillet, et 0,1% sur un mois contre 0,2% en juillet, selon les chiffres publiés ce vendredi par le département du Commerce. Surtout, elle ralentit plus que prévu puisque les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de l’indice PCE de 0,1% sur un mois et une hausse de 2,3% sur un an.

L’indice d’inflation sous-jacent PCE de base », qui exclut les éléments volatils comme l’énergie et les produits alimentaires, majorés de 0,1% en août, contre 0,2% en juillet. En revanche, sur un an, l’indice s’élève à 2,7%, contre 2,6% en juillet. Les économistes attendaient 0,2% sur un mois et 2,7% sur un an.

A noter, l’indice PCE est celui privilégié par la Fed qui souhaite le voir revenir à un taux de 2%. L’autre indice majeur, l’IPC, est tombé à +2,5% sur un an en août, contre +2,9% en juillet, selon les chiffres du ministère du Travail du 11 septembre.

À mesure que l’inflation des prix diminue, les dépenses de consommation des ménages américains diminuent également. Cette dernière a augmenté en août de 0,1%, contre 0,4% en juillet, selon le département du Commerce. Sur une base ajustée, les dépenses de consommation globales ont augmenté de 0,2% le le mois dernier, contre 0,5% en juillet.

La Fed baisse fortement son taux directeur, bonne ou mauvaise nouvelle ?

La Fed entre dans un cycle de baisse des taux

Les chiffres du mois d’août confirment le ralentissement de l’inflation outre-Atlantique. La Banque centrale américaine anticipe encore aujourd’hui une inflation à 2,3% fin 2024 et 2,1% fin 2025, alors qu’en juin, lors de précédentes prévisions, elle attendait respectivement 2,6% et 2,3%, puis revenir au niveau cible de 2,0. % en 2026.

Un ralentissement qui l’a aussi poussé baisser ses tarifs d’un demi-point de pourcentage, une première depuis 2020, à 4,75-5,00%, le 18 septembre.

« Cette décision reflète notre confiance croissante dans le fait qu’avec un recalibrage approprié de notre politique, la solidité du marché du travail peut être maintenue dans un contexte de croissance modérée et d’inflation tombant durablement vers 2 %. », a déclaré Jerome Powell, le président de l’institution, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion de l’institution.

La décision n’a cependant pas été prise à l’unanimité lors de cette dernière réunion avant les élections américaines du 5 novembre, une gouverneure, Michelle Bowman, ayant voté une réduction d’un quart de point seulement.

Fed : les marchés restent hésitants sur l’ampleur de la baisse des taux

Il n’y avait aucun doute quant au lancement par l’institution d’un cycle d’assouplissement monétaire. Seule l’incertitude subsistait sur l’ampleur de cette première baisse depuis 2020. Pour rappel, la Fed avait relevé ses taux entre 5,25 et 5,50% pour tenter de freiner la flambée des prix.

L’institution monétaire prévoit également de baisser encore ses taux d’un demi-point au total d’ici fin 2024. C’est une bonne nouvelle puisqu’en juin, la Fed pensait baisser ses taux une seule fois en 2024, d’un quart de point. indiquer.

L’inflation ralentit fortement en France en septembre

La situation ne s’améliore pas seulement aux États-Unis. En France, les prix ont augmenté de 1,2% sur un an en septembre, en net recul par rapport à l’inflation de 1,8% enregistrée en août, a indiqué ce vendredi l’Insee dans une première estimation. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a baissé de 1,2% en septembre. C’est ” la plus forte baisse mensuelle des prix depuis le début de la série (statistiques, ndlr) en 1990 », souligne l’Insee.

« À l’effet saisonnier de la baisse des prix des transports (notamment aériens) et des services d’hébergement, s’ajoutent notamment la baisse marquée des prix de l’énergie et le retour à la normale de certains prix après les Jeux Olympiques. et paralympiques et la baisse du prix des services de santé », énumèrent les statisticiens nationaux. ” A l’inverse, les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un mois, tirés par la hausse des prix de l’habillement et des chaussures. », ajoute l’Insee.

(Avec Reuters)

 
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