Téhéran prêt à reprendre les négociations selon l’Agence internationale de l’énergie atomique

Téhéran prêt à reprendre les négociations selon l’Agence internationale de l’énergie atomique
Téhéran prêt à reprendre les négociations selon l’Agence internationale de l’énergie atomique

L’Iran semble montrer des signes de volonté de reprendre les négociations sur son programme nucléaire, mais refuse actuellement le retour des inspecteurs dont l’accréditation a été révoquée, a déclaré jeudi Rafael Grossi, directeur général de l’Agence nucléaire internationale. l’énergie atomique (AIEA), lors d’un entretien avec l’AFP.

« Les Iraniens montrent des signes de volonté de reprendre contact, non seulement avec l’AIEA, mais aussi […] avec nos anciens partenaires de l’accord nucléaire de 2015 », a déclaré Rafael Grossi, s’appuyant sur ses récents échanges à New York avec Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Une visite prévue en octobre

Mais malgré cette apparente ouverture, Téhéran n’entend pas réhabiliter les inspecteurs de l’AIEA dont l’accréditation a été retirée. “Ils n’ont pas l’intention de remettre les inspecteurs sur la liste”, a ajouté Rafael Grossi. Cette situation survient dans un contexte où l’Iran a considérablement réduit l’accès des inspecteurs de l’AIEA à ses installations nucléaires. Les caméras de surveillance ont été débranchées et un groupe d’experts s’est vu retirer son accréditation.

Le chef de l’AIEA doit se rendre à Téhéran en octobre, où il espère faire pression pour permettre le retour des inspecteurs interdits. Il a exprimé son souhait de discuter de “différentes mesures de suivi et de vérification sur lesquelles nous pourrions nous mettre d’accord avant un accord plus large”, estimant qu’un tel accord serait “une indication très constructive”. […] vers de futures négociations.

Vers un nouvel accord ?

Le programme nucléaire iranien a fait des progrès significatifs ces dernières années. Selon l’AIEA, l’Iran a considérablement augmenté ses réserves d’uranium enrichi à 60 %, proche du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication d’une arme nucléaire. Cependant, Téhéran continue de nier toute intention de se doter de la bombe atomique.

« Si les choses évoluent de manière positive, cela pourrait être […] “qu’il y ait une reprise des discussions avec les anciens partenaires de négociation pour voir quel type de cadre” pourrait être envisagé, a déclaré Rafael Grossi, tout en s’interrogeant sur la forme que prendrait un éventuel nouvel accord.

Rafael Grossi a également insisté sur l’importance de saisir cette opportunité : « C’est un moment où il y a une possibilité de faire quelque chose » sur la question nucléaire iranienne. Il a souligné l’avantage qu’Abbas Araghchi, négociateur expérimenté, pourrait apporter à ces discussions, notant qu'”il connaît tout de ce processus, qui nous permet d’avancer plus rapidement”.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Véhicule thermique, batterie électrique… grâce à quel moteur roulerons-nous plus tard ?
NEXT «Après la victoire de Nemo, une nouvelle énergie règne à Bienne»