« Il y a plus que jamais de fermetures définitives de quincailleries »

« Il y a plus que jamais de fermetures définitives de quincailleries »
« Il y a plus que jamais de fermetures définitives de quincailleries »

La baisse du prix des matériaux de construction, qui permet de mieux respirer le portefeuille des Québécois, n’est pas nécessairement une bonne nouvelle pour les centres de rénovation.

« Il y a plus que jamais de fermetures définitives de quincailleries. Il y a malheureusement des entreprises familiales qui, à court de ressources, vont vendre leur magasin pour une somme dérisoire», indique Richard Darveau, président de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction.

Les habitudes des consommateurs ont considérablement évolué depuis le début de la pandémie. La hausse des taux d’intérêt, combinée à l’inflation, a fait baisser la demande, entraînant une augmentation des stocks des quincailleries. Même si la fréquentation des magasins reste importante, les quantités achetées par les clients sont moindres.

« Les prix sont plus élevés aujourd’hui qu’en 2019, mais ils sont bien inférieurs à ceux de la pandémie. L’offre et la demande sont déséquilibrées, mais d’un autre côté, ajoute l’expert. Les gens sortent avec des factures de 30 $, 40 $, 50 $ pour réparer ce qui doit l’être. Ils ne pensent pas encore à de grands projets »

Bénéfices en baisse

Les marges bénéficiaires des commerçants, réduites par les hausses de salaires, la hausse du prix des matières premières et l’explosion des taux d’intérêt, ont chuté ces dernières années, ce qui étouffe plusieurs acteurs du secteur. .

« Le pétrole a connu des phases de croissance significatives. Donc ça affecte le coût des bardeaux d’asphalte et du plastique», illustre M. Darveau.

Toutefois, des projets de construction de logements, encouragés par différents paliers de gouvernement, pourraient permettre aux quincailleries de développer une nouvelle clientèle parmi les entrepreneurs et les promoteurs immobiliers.

« On sent que les centres de rénovation [veulent revoir leur logistique] car qui dit promoteur, dit ouvert à 6 heures du matin au lieu de 8 heures du matin. Cela nécessite certains changements, mais cela vaut peut-être la peine de développer deux clientèles en parallèle », estime Richard Darveau.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus

 
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