– MG pour Socios : Pour commencer, vous êtes né dans le Pas de Calais, comment devenir fan des « Verts » pour vous et des « Grenats » pour votre père plutôt que du sang et or ?
– Jacques Vendroux : « Alors c’est plus compliqué que ça. J’ai d’abord été supporter du Racing Club de Calais grâce à mon père et mon grand-père. Mon père, passionné de football, allait régulièrement à Bollaert et était supporter du RC Lens. Puis après, il a adoré le Metz Football Club pour une raison : La Croix de Lorraine. Pour situer le contexte, mon grand-père était le frère de Madame De Gaulle, d’Yvonne Vendroux puis de De Gaulle. Et un jour, Raymond Herlory (le fondateur du FC Metz, ndlr) a rencontré mon père et lui a offert un maillot du FC Metz et mon père l’a ensuite offert au général de Gaulle. Une croix de jersey lorraine, sans publicité, un vieux jersey de coton grenat. Et c’était même le maillot numéro 7 si je me souviens bien.
– MG : Comment est née cette passion pour le football ?
– JV : « C’est né grâce à mon père et mon grand-père qui m’ont élevé dans le football. Il y avait deux clubs à Calais, le Racing Club de Calais dont mon père était supporter, puis un second, l’Union Sportive de Calais dont mon grand-père était président d’honneur. Alors tous les dimanches, j’allais voir soit l’Union Sportive, soit le Racing Club.
– MG : Né à Calais plus précisément, quels souvenirs gardez-vous de la Coupe de France 2000 ?
– JV : « J’en ai un souvenir historique. Mon père était malheureusement très malade et je lui ai dit « Calais est en finale de la Coupe de France », il ne m’a pas cru. Malheureusement, étant très malade, il ne se rendait plus compte de ce qui se passait dans la société. C’est mon regret, je n’ai pas réussi à le convaincre que Calais était en finale. Et puis aussi, quand vous commentez Calais quand vous êtes calaisien, vous commentez bien sûr différemment, vous êtes complètement impliqué. C’est un merveilleux souvenir, un très, très bon souvenir.
