Les obsèques de Philippine, l’étudiante de 19 ans retrouvée morte dans le bois de Boulogne à Paris, auront lieu vendredi à la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Ce sera l’occasion de lui rendre un dernier hommage, près d’une semaine après la découverte de son corps. Une cagnotte a été ouverte mercredi pour soutenir sa famille, notamment pour “les frais funéraires et juridiques”.
« Cette cagnotte, la seule autorisée par les proches de Philippine Le Noir de Carlan, est destinée à aider sa famille, notamment pour les frais funéraires et juridiques », est-il écrit dans la description de la cagnotte. « La famille remercie de tout son cœur tous ceux qui font preuve d’inquiétude et de compassion dans cette tragédie », est-il précisé.
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Un juge d’instruction est chargé depuis mardi de l’enquête ouverte notamment pour homicide et viol concernant la mort à Paris de la jeune étudiante, et pour laquelle un suspect a été interpellé mardi soir en Suisse, a indiqué mercredi le parquet de Paris.
Selon nos informations, la jeune fille est morte asphyxiée, mais les circonstances exactes de son décès restent à élucider. Le suspect, Taha O., est depuis mardi soir en détention provisoire en Suisse, où il avait pris la fuite. Ce ressortissant marocain de 22 ans, soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF), avait été condamné par le passé pour viol.
Le juge d’instruction a émis mardi soir un mandat d’arrêt contre le suspect, identifié grâce à l’exploitation d’images de vidéosurveillance, notamment de la banque où il a effectué un retrait avec la carte bancaire volée à la victime, et à des “investigations téléphoniques”, a précisé le parquet. Une demande d’extradition sera prochainement émise par les autorités françaises.
Le corps de Philippine, une étudiante de 19 ans de l’université Paris Dauphine, a été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, dans l’ouest de Paris, lors d’une opération de recherche samedi après-midi. C’est sa famille qui a signalé sa disparition. L’étudiante a été vue pour la dernière fois vendredi à l’heure du déjeuner, à l’université située tout près du bois.
L’assassinat de l’étudiante a suscité une vague d’émotion dans son université, Paris Dauphine, laissant étudiants et enseignants sous le choc. Une minute de silence en sa mémoire a été observée lundi dans le hall d’accueil de la faculté.