Ismail A. condamné à 20 ans de prison

Ismail A. condamné à 20 ans de prison
Ismail A. condamné à 20 ans de prison

l’essentiel
Le plâtrier tunisien de 36 ans a été reconnu coupable de tentative de meurtre sur sa femme et de meurtre sur son amant présumé à Albi en juillet 2021. La cour d’assises du Tarn a estimé que son discernement était altéré au moment des faits.

La cour d’assises du Tarn a rendu son verdict ce mercredi en fin d’après-midi, après environ trois heures de délibération. À une majorité d’au moins 7 voix, elle a reconnu Ismail A. coupable de tentative de meurtre et de meurtre et l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle. À sa sortie de prison, il devra également se conformer à un suivi socio-judiciaire pendant 5 ans, comprenant notamment une injonction de soins, une interdiction de contact avec son ex-femme, l’obligation de réparer le préjudice causé par l’infraction et une interdiction de port d’arme pendant 15 ans.

La présidente Hélène Ratinaud a indiqué que le tribunal avait constaté que l’accusé avait un jugement altéré au moment des faits. Plus tôt dans la journée, la procureure générale Stéphanie Bazart avait requis une peine de 30 ans de prison, tandis que les avocats du plâtrier tunisien, Me Alary et Me Senié-Delon, avaient plaidé pour que l’accusé soit déclaré pénalement irresponsable.

Le 12 juillet 2021 au matin, après une consommation massive de cocaïne et de cannabis, Ismail A. a poignardé sa femme de 29 coups de couteau au domicile conjugal de la rue Léon Viala à Albi, la laissant pour morte. Il est ensuite parti à la recherche d’un cousin éloigné de la famille, âgé de 32 ans, qu’il pensait être l’amant de sa femme. Il l’a tué quelques minutes plus tard, également avec un couteau.

Cette troisième journée du procès, qui s’est ouverte le 23 septembre au palais de justice d’Albi, a débuté par la comparution de deux experts psychiatres. Le premier, le Dr Tellier, a examiné l’accusé quelques semaines après les faits. Dans son rapport, il a souligné la « jalousie morbide » d’Ismaïl A. et ses toxicomanies « anciennes et importantes », notant une altération de son jugement, tout en estimant qu’il restait conscient et pénalement responsable de ses actes. Dans une seconde expertise réalisée le mois dernier, le Dr Neyme a noté « un trouble psychotique caractérisé par des idées délirantes de jalousie », expliquant néanmoins avoir trouvé l’accusé « complètement ancré dans la réalité » quant à son éventuelle condamnation.

 
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