Dix (10) présumés criminels ont été présentés à la presse ce mercredi 25 septembre par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Parmi eux, cinq présumés assassins de l’opérateur économique Elhadj Hassimiou Diallo, tué à son domicile à Kobaya-kinifi, dans la nuit du 29 au 30 septembre.
C’est la synergie d’action entre la DCPJ et les autres services de sécurité, qui a permis l’arrestation de ces dix individus, présumés auteurs et complices d’association de malfaiteurs, de vol à main armée, de meurtre…
Lors de cette présentation dans les locaux de la DCPJ, le Commissaire divisionnaire Séraphin Haba, a révélé l’identité des cinq présumés auteurs des violences contre l’opérateur économique Elhadj Hassimiou Diallo.
Ce sont :
1- Algassimou Diallo, alias Hassimiou Diallo, 35 ans, chauffeur de taxi-moto, demeurant à Samatran, initiateur et participant à l’attaque du domicile d’Elhadj Hassimiou.
2- Mamadou Ourry Bah, alias Paolo, 26 ans, mécanicien automobile, demeurant à Bailobaya, organisateur et planificateur de l’attentat.
3- Boubacar Baldé, alias Papa, 30 ans, ouvrier, demeurant à Lambanyi, porteur du fusil PMAK et auteur du meurtre.
4- Sékou Lova, 33 ans, chaudronnier, habitant Samatran, premier à entrer dans la cour et à ouvrir le portail aux complices.
5- Bademba Diallo, alias Central C, 18 ans, mécanicien et chauffeur de taxi moto, transporteur du chef de gang Paolo et guetteur lors de l’attaque.
Le directeur central adjoint de la DCPJ a également tenu à souligner que les personnes arrêtées sont des récidivistes. C’est pourquoi il a demandé aux autorités judiciaires de les punir sévèrement pour lutter contre la criminalité, notamment la récidive.
Il a ensuite salué la rapidité des autres services de sécurité, qui a permis d’attraper ces individus.
Devant la presse, Algassimou Diallo, qui aurait des liens familiaux avec la famille de la victime, est passé aux aveux. Il a reconnu les faits, avant de demander pardon à la famille.
A l’issue de cette présentation, les dix ont été présentés à un parquet pour leur mise en examen, avant d’être placés en garde à vue.
Alhassane Fofana
