Jacobus van Tonder, ce « soldat » plus que jamais attaché à l’ADN de l’USAP

Jacobus van Tonder, ce « soldat » plus que jamais attaché à l’ADN de l’USAP
Jacobus van Tonder, ce « soldat » plus que jamais attaché à l’ADN de l’USAP

Le troisième ligne catalan fait étalage de son talent depuis le début de la saison. Doté d’une combativité irréprochable, il est le meilleur plaqueur du championnat au milieu d’une troisième ligne sang et or qui sait montrer ses muscles. Et les performances du Sud-Africain devraient se multiplier du côté d’Aimé-Giral après sa prolongation de contrat de deux ans, motivé, entre autres, par une identité catalane qui lui va si bien.

Quand le bateau de l’USAP roule, il faut souvent être l’un des rares à rester à flot. Et quand il fonce à toute allure, il brille de mille feux. Mais ce n’est pas vraiment le style de Jacobus van Tonder. Le Sud-Africain de 26 ans préfère la discrétion. Il garde ses discours pour lui. Mais il passe à l’action et mouille son maillot. Souvent.

Depuis le début de la saison, il l’a déjà beaucoup montré. Récemment, à Castres (défaite 27-12 de l’USAP), le troisième ligne a été le meilleur plaqueur du match avec 29 plaquages. Énorme. Et, en trois matches, l’Usapiste est le meilleur du championnat dans ce domaine (53 réussis, contre 44 pour le Bordelais Jonny Gray, deuxième, et 41 pour le Montpelliérain Tyler Duguid, troisième). Et ses 219 minutes jouées cette saison, le total le plus élevé chez les Catalans, ont été une leçon d’agressivité et de combativité. « C’est un aspect qui correspond à mon jeu, j’essaie toujours d’y mettre beaucoup d’agressivité.confie le géant sud-africain (1,97 m ; 110 kg). J’essaie d’emmener mes coéquipiers avec moi dans cet aspect du jeu. Comme je ne parle pas beaucoup, je veux que mon jeu parle.

Mener ses coéquipiers avec son énergie et son agressivité

Après plus d’un an en Pays Catalan, difficile de dire qu’il ne s’exprime pas. Il clame même haut et fort son épanouissement dans le jeu de Franck Azéma. Et, plus globalement, dans cette USAP. « L’agressivité est l’ADN du club. Je l’ai compris dès mon arrivée ici »“La troisième ligne sang et or dans son ensemble en est un exemple depuis le début de la saison. Avec Patrick Sobela, Lucas Velarte, So’otala Fa’aso’o, Alan Brazo et Lucas Bachelier, Van Tonder dégage une hyperactivité et une surpuissance perceptibles dans les chiffres : lors des trois premières journées de la saison, la troisième ligne sang et or, remplaçants compris, a réalisé un peu plus de 34% de plaquages ​​réussis, n’en a raté que dix en trois matches et a raflé six des onze ballons obtenus par les Catalans. Ce n’est pas un hasard si l’ancien Clermontois sert de modèle dans cette combativité : « Nous sommes là pour nous entraider, si on baisse un peu les bras sur le terrain, je veux remettre de l’énergie pour porter tout le monde. »

Mais « Jaco » (prononcer ya-cou), comme on le surnomme, ne dit jamais un mot de trop. Silencieux et introverti dans le vestiaire, son objectif est d’apporter du dynamisme sur le terrain. « Deuxième ligne, troisième ligne, sur le banc, changé de position en plein match, je m’en fiche. Je suis seulement là pour aider l’équipe. »il insiste. En fait, je ne me considère pas comme un leader mais comme un soldat ! Un état d’esprit qui correspond plus que jamais à l’identité de l’USAP. « Pour moi, c’est vraiment important de porter le club sur nos épaules. On a des supporters qui sont très fiers, qui apportent toujours de l’énergie et qui sont toujours là pour nous soutenir. Cela nous pousse. Cela donne envie de porter ce maillot et d’aller pour la ville, pour ses coéquipiers. Cela donne envie de tout donner… d’être un vrai soldat. » dit-il avec une pointe de passion dans la voix.

L’ADN du club et le projet du club, dans lequel je me reconnais, m’ont poussé à prolonger.

Et tout cela l’a motivé à poursuivre l’aventure chez Aimé-Giral. Alors que le contrat de Jacobus van Tonder arrivait à son terme en juin prochain, le club a annoncé la prolongation de son joueur pour deux saisons supplémentaires (2027). Un choix logique pour l’USAP tant il a de valeur. Mais aussi pour lui. « L’ADN du club et le projet du club, dans lequel je me reconnais, et la confiance que J’ai en Franck (Azéma) et dans ce groupe m’a poussé à rester ici”, Van Tonder se confie.

Résultat, le Sud-Africain a profité plus sereinement de son mercredi de repos, avec le sourire. Et il aborde sa rencontre face à son ancien club, Clermont, ce samedi (14h30), à Aimé-Giral, avec beaucoup de décontraction et une motivation qui le caractérise : « Chaque match est important pour moi. Celui-ci, pas plus que les autres. J’ai encore des amis qui jouent là-bas, mais ce match est avant tout une nouvelle occasion de tout donner. » Le message est passé.

 
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