Les proches des six otages assassinés affirment que de nombreuses personnalités internationales les ont laissés tomber

Les proches des six otages assassinés affirment que de nombreuses personnalités internationales les ont laissés tomber
Les proches des six otages assassinés affirment que de nombreuses personnalités internationales les ont laissés tomber

Dans un article émouvant publié par le magazine Time, les proches de six otages israéliens exécutés le 29 août par leurs ravisseurs terroristes révèlent des détails jusque-là tenus secrets. Ces révélations mettent en lumière les conditions inhumaines de détention et l’inaction de la communauté internationale face à cette tragédie.

Les familles de Carmel Gat, Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi, Almog Sarusi et Alexander Lobanov dressent un tableau effrayant de la captivité de leurs proches. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Alexander Lobanov a perdu 26 kilos, passant de 86 à 60 kilos. Plus inquiétant encore, Hersh Goldberg-Polin, qui mesurait 1,80 mètre, ne pesait que 52 kilos au moment de son assassinat. Eden Yerushalmi, qui mesurait 1,65 mètre, avait atteint le poids critique de 36 kilos.

Au-delà de ces détails, les familles expriment leur profonde déception envers les dirigeants israéliens, accusés d’avoir sacrifié leurs proches pour des « calculs jugés stratégiques ». Mais leurs critiques s’étendent bien au-delà des frontières d’Israël.

Pendant 328 jours, ces familles ont parcouru le monde, rencontrant des hommes politiques, des diplomates, des magnats des affaires et des célébrités. Malgré les promesses, les larmes et les embrassades, les résultats concrets n’ont jamais suivi. Les auteurs dénoncent l’hypocrisie de certaines célébrités, plus préoccupées par leur image que par la cause des otages, et l’inaction d’organisations humanitaires comme la Croix-Rouge internationale et l’OMS. Particulièrement poignants sont les récits de rencontres avec des chefs religieux musulmans qui, en privé, ont assuré que l’islam interdisait de faire du mal aux otages, mais qui sont restés publiquement silencieux. Les familles rapportent également les fausses assurances reçues de personnes influentes, affirmant que la survie des otages n’était qu’une question de temps.

L’article se termine par un appel sincère à la communauté internationale pour sauver les 101 otages encore détenus à Gaza. Citant le rabbin Hillel, les familles posent une question qui résonne comme un cri du cœur : « Si ce n’est pas maintenant, QUAND ? »

Cette publication dans Time Magazine marque un tournant dans la communication des familles d’otages. En révélant ces détails poignants et en pointant du doigt l’inaction internationale, elles espèrent provoquer une réponse immédiate et concrète pour sauver les vies qui peuvent encore l’être. Leur message est clair : le temps presse et chaque jour qui passe pourrait être fatal pour les otages restants.

 
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