Qui est Philip Nitschke, le « docteur de la mort » inventeur de la capsule suicide Sarco ?

Qui est Philip Nitschke, le « docteur de la mort » inventeur de la capsule suicide Sarco ?
Qui est Philip Nitschke, le « docteur de la mort » inventeur de la capsule suicide Sarco ?

L’événement a même conduit à l’arrestation de plusieurs individus par la police locale, ainsi qu’à l’ouverture d’une procédure à leur encontre pour incitation et assistance au suicide. Décrit comme la « Tesla du suicide assisté », selon le journal suisse Le tempsLa capsule Sarco a été inventée par le militant australien déjà controversé Philip Nitschke. Surnommé le « Docteur Mort » par ses adversaires, l’homme de 76 ans milite depuis des décennies pour la libéralisation de l’euthanasie. Un combat qui repose sur une philosophie particulière, sous-entendant que «Si la vie est un cadeau, il faut aussi savoir le rendre.», comme l’indique Het Laatste Nieuws.

Premier suicide avec la capsule controversée Sarco en Suisse : la police arrête plusieurs personnes

Le médecin australien avait déjà suscité la polémique lorsqu’il avait publié son livre, intitulé La pilule pacifique, Il y partage des conseils pour se suicider à l’aide de poisons et de gaz, sans douleur ni aide extérieure. Dans les années 1980, il avait déjà assisté au suicide de quatre patients dans son pays d’origine, alors que la loi nationale le permettait encore. Quelques années plus tard, il s’est auto-exclu de la profession médicale en signe de protestation, avant de fonder l’organisation Exit International et d’émigrer aux Pays-Bas, pionniers de l’euthanasie, en 2015.

Après cette première utilisation de la capsule sur le territoire suisse, Philip Nitschke fait désormais face à des risques juridiques importants, étant donné qu’il n’a pas reçu l’approbation de l’autorité de contrôle. Swissmedicdont il estimait qu’il ne devait pas dépendre puisque la capsule n’est pas un dispositif médical. En cas de poursuite judiciaire, sa société Quitter la Suisse « Il risque donc une condamnation potentielle. »La loi prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans pour quiconque « commercialise » un dispositif médical sans autorisation.“, selon le journal Nouveau journal de Zurich.

 
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