De plus en plus de jeunes choisissent de rester chez leurs parents afin d’épargner pour leur premier logement, face à la hausse des prix de l’immobilier.
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« La hausse des prix de l’immobilier oblige les jeunes à être plus créatifs en matière de finances. On constate que les prêts sont majoritairement souscrits sur 25 ans, alors qu’auparavant la durée de référence était de 20 ans. S’il s’agit d’un investissement respectueux de l’environnement, il est même possible d’emprunter sur 30 ans. Rester chez soi est devenu pour beaucoup un choix logique afin de disposer d’une épargne suffisante. Les jeunes évitent ainsi l’étape coûteuse de la location. Pour beaucoup de jeunes, combiner un loyer élevé et une épargne pour leur propre logement s’avère impossible. »explique Caroline Beauvois, de Crelan, qui a dirigé l’étude.
L’aide parentale : un soutien essentiel pour les jeunes acquéreurs
Parallèlement, un grand nombre de jeunes reçoivent une aide financière de leurs parents pour réaliser leur rêve d’achat immobilier. Environ six jeunes adultes sur dix déclarent avoir reçu une aide financière pour acheter leur premier logement. Ce soutien est souvent indispensable, car les prix élevés rendent difficile l’accès à la propriété pour cette génération. Outre l’aide financière, les parents jouent également un rôle important dans d’autres domaines comme l’accompagnement dans les démarches administratives, le déménagement ou la rénovation du bien qu’ils ont acquis. Cela permet aux jeunes de gérer plus facilement cette étape de transition.
Une autre tendance observée concerne l’âge moyen d’acquisition du premier bien, qui reste stable malgré la hausse des prix. Selon une étude récente, les jeunes acquièrent leur premier logement vers 26 ans, comme c’était déjà le cas en 2017. Cependant, la stratégie d’épargne a évolué, un plus grand nombre de jeunes choisissant de rester plus longtemps chez leurs parents pour maximiser leur épargne.
Prêts sur 30 ans
Enfin, il est important de noter que cette situation n’est pas sans effet sur la durée des prêts. De plus en plus de jeunes se tournent vers des prêts plus longs, sur 25 ans, voire 30 ans pour des projets écologiques, afin de rendre l’achat immobilier plus accessible.
