« Il faut développer notre arsenal juridique », estime Bruno Retailleau

« Il faut développer notre arsenal juridique », estime Bruno Retailleau
« Il faut développer notre arsenal juridique », estime Bruno Retailleau

Le ministre de l’Intérieur souhaite « travailler » avec Didier Migaud, ministre de la Justice, « pour assurer la sécurité de nos compatriotes ».

Au lendemain de l’arrestation en Suisse d’un suspect, un ressortissant marocain condamné à 7 ans de prison pour un viol en 2019, dans la mort d’une Philippine, le ministre de l’Intérieur a appelé mercredi à « développer notre arsenal juridique »Le suspect était déjà connu des services judiciaires français et faisait l’objet d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) avec interdiction de revenir en pendant 10 ans.

« Ce crime est abominable (…) nous ne pouvons nous contenter de déplorer ou de nous indigner. Il nous appartient, à nous, responsables publics, de refuser cette fatalité et de développer notre arsenal juridique, pour protéger les Français, a écrit le ministre de la Justice sur X. “Parce que c’est le premier de leurs droits, et donc le premier de nos devoirs. Si nous devons changer les règles, changeons-les.”

« Si les règles doivent être changées, changeons-les »poursuit le ministre, qui appelle à « travailler » « avec le ministre de la Justice, dans le cadre de nos responsabilités respectives, et sous l’autorité du Premier ministre (…) pour assurer la sécurité de nos compatriotes »Dès leur prise de fonction, un bras de fer s’est engagé entre le ministre de l’Intérieur, favorable à un changement de politique pénale pour plus de fermeté, et le ministre de la Justice Didier Migaud, qui a rappelé que la justice était “indépendant”.

“JEJe tiens à saluer l’efficacité de nos services de police et de nos voisins suisses, qui ont permis l’arrestation rapide du suspect.“, conclut le nouveau locataire LR de Beauvau.

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Le suspect « libéré, à l’issue de sa peine, en juin 2024 »

Le corps de Philippine, une étudiante de 19 ans de l’université Paris-Dauphine, a été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, dans l’ouest de Paris, lors d’une opération de recherche samedi après-midi. C’est sa famille qui a signalé sa disparition. L’étudiante a été vue pour la dernière fois vendredi à l’heure du déjeuner à l’université.

Le suspect, arrêté mardi en Suisse, âgé de 22 ans et en situation irrégulière, avait été condamné en 2021 pour un viol commis en 2019. « libéré, à la fin de sa peine, en juin 2024 »Selon le parquet de Paris, il a été libéré de détention le 20 juin et placé dans un centre de rétention administrative (CRA) à Metz.

Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention avait validé sa sortie du centre de rétention. Une mesure assortie d’une obligation de contrôle. Le 4 septembre, le Maroc avait fait « obtenir l’autorisation d’expulsion » aux autorités françaises, selon la même Source. La veille du meurtre, le 19 septembre, le suspect avait été placé sur un fichier des personnes recherchées car il n’avait pas respecté son obligation de se présenter, selon la même Source.

 
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