Les fouilles se poursuivent dans le « cimetière » du tueur en série Émile Louis

Les fouilles se poursuivent dans le « cimetière » du tueur en série Émile Louis
Les fouilles se poursuivent dans le « cimetière » du tueur en série Émile Louis

Les recherches se poursuivaient mercredi au « cimetière » du tueur en série Emile Louis, dans le centre de la France, dans l’espoir de retrouver les restes toujours disparus de certaines des victimes pour lesquelles le tueur aujourd’hui décédé a déjà été condamné.

Aux abords du vaste chantier de fouilles situé à Rouvray, village de moins de 500 habitants proche d’Auxerre, une dizaine de véhicules de police bloquaient l’accès à un bois bordé de champs, où semblent se dérouler les fouilles, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les fouilles, qui ont débuté mardi, devraient durer jusqu’au 4 octobre, selon la gendarmerie. Quelque 140 gendarmes et militaires, dont une dizaine du corps du génie de l’armée, dotés de moyens pour prospecter en profondeur, y participent, selon la même Source.

Des gendarmes spécialisés de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont également été déployés, a précisé la gendarmerie.

Ce secteur est considéré comme le « cimetière » d’Émile Louis, après la découverte, au début des années 2000, de deux de ses victimes connues : Jacqueline Weis et Madeleine Dejust, toutes deux disparues en 1977.

Les corps de ces deux jeunes femmes respectivement âgées de 18 et 21 ans sont les seuls à avoir été retrouvés, mais le tueur en série, décédé en octobre 2013 à l’âge de 79 ans, avait été condamné à la prison à vie en 2004 pour la mort de sept femmes au total.

Cinq corps sont toujours portés disparus : ceux de jeunes handicapés âgés de 15 à 27 ans, disparus entre 1975 et 1979.

“J’espère que les moyens seront enfin mis en place pour retrouver les restes”, a déclaré à l’AFP Pierre Monnoir, président de l’association de défense des handicapés de l’Yonne, se disant “très effrayé que l’on retrouve d’autres victimes potentielles”.

Le parquet d’Auxerre est resté silencieux, mais une Source proche du dossier a précisé que les recherches visaient notamment à retrouver la dépouille de Marie Jeanne Ambroisine Coussin, disparue en 1975 et dont le crâne avait été découvert en décembre 2018 sur le même site.

“Ces recherches ravivent l’espoir des familles des femmes disparues de l’Yonne, dont les corps n’ont jamais été retrouvés”, a déclaré Didier Seban, avocat de la famille de Marie-Janne Ambroisine Coussin et de l’association des femmes disparues, dans un communiqué.

 
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