Paliseul a réalisé une prestation parfaite dans ce championnat. On imagine que vous êtes satisfait de vos troupes ?
Bien sûr. Qui ne le serait pas ? Nous poursuivons le travail entrepris l’an dernier, en mettant l’accent sur le plaisir de jeu, tant pour l’équipe que pour nos supporters. Il est toutefois important de rester lucide et de ne pas se laisser emporter. Nous savourons ces succès tout en gardant les pieds sur terre.
Quels sont les points forts de ce Paliseul 2024-2025 ?
Les points forts de ce Paliseul version 2024-2025 résident avant tout dans notre esprit collectif. L’envie de travailler ensemble, de se sacrifier les uns pour les autres, sont des éléments clés de notre réussite. Nous avons un groupe qui vit bien, sur et en dehors du terrain, et cette cohésion se reflète dans nos performances.
Certains pensent que vous êtes le grand favori, êtes-vous d’accord ?
Dire que nous sommes les grands favoris me paraît prématuré. Il y a des équipes fortes comme Wellin, Leglise et surtout Bertrix qui ont déjà battu ces deux adversaires. A ce jour, nous n’avons encore affronté aucune de ces trois équipes. A mon avis, Bertrix est le vrai favori, avec son histoire, sa ville, ses infrastructures et surtout son effectif. Des joueurs comme Roset, Lodriguez et Pierson font trembler les filets tous les week-ends. Ce sont des éléments d’expérience. Quant aux autres, je connais bien Mezzouari et Moreau que j’ai côtoyés au CS Sedan.
Vous souhaitez passer rapidement au P2 ?
Oui, mais sans se précipiter. Nous avons un projet et l’idée est de construire une équipe solide capable de se maintenir et de progresser durablement.
Faut-il prévoir des renforts en cas de surtension ?
Concernant les renforts possibles en cas de promotion, je dirais que j’ai déjà un excellent noyau avec lequel j’aime travailler. Que l’on soit en P2 ou en P3, l’idée serait de maintenir cet équilibre. On se limiterait à remplacer un départ par une arrivée, comme on l’a fait cette année.
Quelle est la plus belle surprise de ce début de saison au sein de votre effectif ?
Pour être honnête, je n’ai pas vraiment eu de surprises parmi les joueurs de l’an dernier, mais plutôt des confirmations de ce que je pensais déjà de leur potentiel. En revanche, les nouvelles recrues, que j’ai eu l’occasion de rencontrer uniquement autour d’une table, comme Hubert, Arnould, Jacques, Lemaire et Leclerc, sont de véritables révélations, tant pour leurs performances sur le terrain que pour leur attitude positive en dehors.
Quel genre d’entraîneur êtes-vous ?
Je n’ai pas vraiment de modèle. Je ne m’inspire pas beaucoup des autres car je regarde très peu de matches. Cela dit, trois noms me viennent à l’esprit, même s’ils ne vous sont peut-être pas tous familiers. Au niveau provincial, il y a Tordo, entraîneur à Arlon dans les années 90. Pour la formation, je citerais Sébastien Tambouret, entraîneur de l’équipe réserve du Stade Rennais. Enfin, au niveau international, Carlo Ancelotti, même si je n’ai jamais travaillé directement avec lui, reste pour moi une référence.