les prix chutent face à la forte compétitivité des sources d’Europe de l’Est

les prix chutent face à la forte compétitivité des sources d’Europe de l’Est
les prix chutent face à la forte compétitivité des sources d’Europe de l’Est

LE prix de blé tendre sur le marché physique français a baissé entre le 16 et le 23 septembre, dans le sillage du marché à terme européen Euronext. Le contrat blé sur le CBOT a progressé durant cette période. La baisse des prix européens s’explique par la compétitivité toujours intense des origines d’Europe de l’Est, et notamment des RussieLes exportations russes restent très dynamiques. Par ailleurs, l’analyste SovEcon a légèrement relevé ses prévisions de récoltes locales, de 82,5 Mt à 82,9 Mt. FranceAgriMer a sensiblement revu à la baisse sa projection d’exportations françaises vers les pays tiers, de 7,5 Mt à 4 Mt entre juillet et septembre.

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Hausse des prix du blé dur

Les prix des blé dur sur le marché physique français ont grimpé entre le 16 et le 23 septembre, compte tenu d’un certain intérêt qui se réveille, pour des lots de qualité, alors que l’offre ne déborde pas.

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Statu quo dans la mouture de l’orge

Les prix desorge fourragère Sur le marché physique français, les ventes n’ont pas évolué entre le 16 et le 23 septembre, sur un marché export calme. L’origine France reste encore trop chère par rapport à ses concurrents.

Hausse des droits de douane sur le maïs

Les prix des mais Le marché physique français a repris du terrain entre le 16 et le 23 septembre, dans le sillage des marchés à terme européens et américains. Cela s’explique par la révision à la baisse des rendements dans l’UE par l’observatoire européen des cultures Mars. Selon son rapport du 23 septembre 2024, la productivité moyenne devrait désormais être inférieure à 7 t/ha. Le temps sec persiste en Roumanie et en Bulgarie, et la tempête Boris en Europe centrale n’a guère arrangé la situation. En France, les conditions de culture du maïs se sont améliorées au cours de la semaine se terminant le 16 septembre, gagnant un point à 80 % (contre 81 % en 2023 à la même période), selon Céré’Obs.

Révision à la baisse de la production de blé tendre et de maïs dans l’UE

La mise à jour des prévisions de Coceral en Europe (UE + Royaume-Uni) a pesé sur les prix des principales céréales en France et en Europe cette semaine. Coceral table désormais sur une production de blé tendre dans l’UE et au Royaume-Uni à un niveau proche de 125 Mt en ce mois de septembre, contre près de 135 Mt prévues en juin 2024 (140 Mt en 2023). Même révision à la baisse de la production de maïs : 60,3 Mt en septembre 2024 contre 64,8 Mt estimées en juin 2024. La sécheresse qui a persisté tout l’été en Europe de l’Est, ainsi que les inondations qui ont touché l’Europe centrale la semaine dernière, ont été intégrées dans cette publication. Côté orge, la production UE + Royaume-Uni est estimée autour de 57 Mt pour la récolte 2024 contre un peu plus de 54 Mt en 2023.

Cet article a été rédigé par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne les opérateurs du négoce des céréales depuis 1938.

 
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