l’organisation de la chasse au cœur du procès

l’organisation de la chasse au cœur du procès
l’organisation de la chasse au cœur du procès

La durée de l’audience a été à la mesure de la durée de l’enquête. Pendant près de 5 heures, le tribunal de Bergerac s’est penché sur une affaire vieille de 7 ans. En février 2017, lors d’une partie de chasse à Simeyrols, un chasseur âgé de 47 ans au moment des faits avait été abattu par un autre chasseur, originaire de la région parisienne. La balle a pénétré dans sa fesse droite, traversant une partie de son corps jusqu’à son estomac.

Lors du procès pénal, le tireur et le responsable de la chasse ont comparu devant le tribunal pour tenter de comprendre comment cet accident de chasse s’est produit. Le tireur en question a rapidement admis ses actes et s’est excusé auprès de la victime. et sa famille, la responsable de la chasse ce jour-là, une femme de 64 ans, affirme avoir été précise sur les règles de sécurité et le positionnement de chacun. Pourtant, dans les déclarations recueillies par la gendarmerie de Dordogne, Plusieurs chasseurs présents ce jour-là affirment n’avoir reçu aucune consigne de sécurité et que la chasse pourrait être désorganisée.

« S’ils n’ont pas entendu les règles, c’est parce qu’ils n’y ont pas prêté attention. »

« La victime était censée être stationnée au ranch, pas dans la forêt“, proclame le prévenu, au centre des débats. « Je leur ai rappelé les règles à suivre, comme les angles de prise de vue et les gestes à adopter pour arriver sur le site. »elle continue. « Si les chasseurs n’ont pas entendu, c’est qu’ils n’ont pas fait attention » dit le directeur de la chasse. Une réponse qui fait sourire le président du tribunal, ajoutant que « Son rôle est de s’assurer que tout le monde a entendu les règles lors d’une chasse ».

« Tout le monde sait ce qu’il a à faire, chacun a son travail, donc parfois nous n’avons pas besoin de le dire ouvertement. »“C’est ce qu’a expliqué un témoin à l’audience. Un autre point discuté était la question du plan de la chasse. Il a été dessiné, selon le rapport d’enquête, à l’aide d’une balle, sur la nappe de la table à manger. « Mon mari l’a dessiné pour montrer aux autres où se placer autour du petit bois. »explique le prévenu. Un schéma qui, selon les audiences, n’a pas été consulté par plus de la moitié des chasseurs présents cet après-midi-là.

Plusieurs rapports à l’OFB

« Il s’agit d’un désordre organisé selon la prévenue mais en réalité il s’agit d’un désordre généralisé. La liste des participants a été falsifiée, la répartition des postes n’a pas été faite par la responsable ainsi que le rappel des règles à respecter. C’est son rôle »déclare le procureur. Selon le procureur, l’OFB, L’Office français de la biodiversité a été alerté à plusieurs reprises concernant l’organisation parfois imprécise de parties de chasse organisées par le prévenu..

Concernant le tireur, un homme de 60 ans, il est connu de la justice pour des faits de violences. « Je m’excuse auprès de la famille. J’ai fait une erreur. »essayant d’expliquer son action en raison de la lunette qu’il utilisait au moment du tir. « J’ai respecté les angles de prise de vue, cependant »le tireur se défend.

Lors de ses réquisitions, le ministère public requiert 18 mois de prison avec sursis pour l’organisateur d’une chasse et nécessite également pour le tireur, 10 mois de prisonavec la possibilité de trouver une réduction de peine. La décision sera rendue le 19 novembre 2024.

 
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