« Au fond je soupçonne… » Si l’espoir « s’amenuise », le père de la jeune fille veut rester confiant

« Au fond je soupçonne… » Si l’espoir « s’amenuise », le père de la jeune fille veut rester confiant
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l’essentiel
Sept mois après la disparition de Lina à Plaine en Alsace, son père prend la parole pour la première fois. Si l’espoir diminue avec le temps, l’homme affirme qu’il est toujours présent.

C’est sa première prise de parole publique… Olivier Delsarte, le père de Lina, disparue depuis le 23 septembre à Plaine (Bas-Rhin), s’est confié à nos confrères de Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA). L’homme confirme que la situation n’est “pas simple” et évoque sa relation avec sa fille.

L’espoir « s’estompe » mais est toujours là

« Le fait de ne pas savoir permet de garder espoir, de se dire que, peut-être, elle est séquestrée quelque part et toujours en vie. Je m’accroche à ça”, explique celui qui veut rappeler qu’il a “toujours été là” pour sa fille, notamment lorsqu’elle a porté plainte pour viol en 2022. Un père qui dit avoir eu des moments “complices” et des moments plus difficiles . « Quand j’étais avec elle, je voulais que ça se passe bien, confie l’homme.

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Mais en juillet 2022, un événement vient bouleverser la relation entre le père et sa fille. Ils avaient prévu d’aller se promener avec une des amies de la jeune fille. Mais “quand Lina a su que son amie ne viendrait finalement pas avec nous, elle est montée dans les tours”. « Elle a appelé sa mère et sa mère est venue la chercher. Puis je ne l’ai plus vue et il n’y a plus eu d’échanges. J’ai envoyé deux messages (en février 2023) mais je n’ai reçu aucune réponse”, raconte Olivier Delsarte.

Maintenir la confiance dans la justice

« Au fond, je soupçonne… » Si plus le temps passe, plus l’espoir « diminue » selon le père de Lina, qui dit garder confiance dans la justice. « Je serais mal placé pour critiquer. Ils donnent tout avec les moyens dont ils disposent. C’est un travail minutieux. Malgré le temps qui passe, ils n’abandonnent pas. L’homme a été interrogé à deux reprises par les enquêteurs. « J’étais inquiet car je ne savais pas trop ce qu’ils voulaient savoir ni ce qu’ils voulaient me dire, mais mes deux auditions se sont très bien déroulées. Les gendarmes étaient très bons, très professionnels », explique ce chauffeur. chauffeur aujourd’hui en arrêt maladie.

 
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