comment changer de fournisseur ? – WikiAgri

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Si le poste énergie représente une part importante des charges d’exploitation annuelles, trouver les fournisseurs de gaz et d’électricité les plus appropriés pour répondre à ses besoins mérite une attention particulière. La compétitivité de l’entreprise en dépend.

À chacun son contrat. Un producteur laitier qui consomme de l’électricité toute l’année n’aura pas les mêmes besoins qu’un producteur de pommes de terre qui réfrigérera son hangar de stockage six mois par an.

  • Renouvellement de contrat : anticipez pour sécuriser votre prix d’électricité
  • Le comparateur d’offres d’électricité et de gaz naturel du médiateur national de l’énergie
  • Électricité, gaz : comment changer de fournisseur ?

Plus le poste énergétique est important, plus l’agriculteur doit porter une attention particulière à son contrat d’électricité, à son fournisseur et à l’offre de services après-vente que ce dernier propose.

Pour la majorité des agriculteurs, les contrats d’électricité signés sont inférieurs à 36 kVA (ou de type C5). Avant de changer de fournisseur d’électricité, l’agriculteur comparera les offres sur le site du médiateur national de l’énergie. Pour commencer, il lancera une simulation en enregistrant les données de consommation de son exploitation fournies par son fournisseur actuel (HC, HP, hiver, été, bilan de consommation).

« En lui communiquant les résultats de sa simulation, le site du médiateur national de l’énergie lui listera alors les fournisseurs d’énergie les plus pertinents à comparer, explique Tanguy Favennec, directeur marketing clients professionnels chez ENGIE Retail. L’agriculteur contactera ensuite plusieurs d’entre eux pour comparer les résultats des simulations et leur poser des questions sur les offres qu’ils sont en mesure de lui faire. »

Cas de + 36 kVA

Pour les clients de plus grande taille, gros consommateurs d’électricité (puissance souscrite supérieure à 36 kVA), la
L’approche est globalement la même, avec deux points d’attention supplémentaires :

  • les offres des différents fournisseurs ne sont pas accessibles sur le site du médiateur national de l’énergie ;
  • le budget énergétique sera plus important.
    Il est également recommandé de contacter quelques fournisseurs pour comparer leurs offres.

Fixe ou indexé

Dans tous les cas, deux types de contrats sont possibles : les contrats d’électricité à prix fixe et les contrats indexés.

Contrats à prix fixe : le prix est constant pendant toute la durée du contrat (généralement 1 an, 2 ans ou 3 ans), quelle que soit la période de consommation d’énergie[1].

Une fois accepté, l’agriculteur peut difficilement résilier son contrat de manière anticipée, car le fournisseur s’est engagé à acheter l’électricité au prix contracté sur le marché à terme.

Contrats indexés : le prix de l’électricité dépend des prix du marché de gros. En général, ces contrats ne comportent pas de conditions de sortie. Sinon, ils sont à éviter.

Les offres de contrats de gaz sont raisonnées de la même manière. Elles sont soit à prix fixe, soit à prix indexé. Elles peuvent être couplées à des offres d’électricité ou séparées.
L’agriculteur choisira l’un ou l’autre type de contrat d’électricité en fonction de ses besoins.

Mais à ce jour, les trois quarts des contrats souscrits reposent sur des offres à prix fixe, car elles apportent de la clarté. Pendant toute la durée du contrat, l’opérateur sait à quel prix l’électricité consommée sera facturée.

En 2022, aucun agriculteur ayant opté pour de tels contrats n’a subi la crise de l’énergie puis la flambée des prix qu’ont connue ses collègues adossés à des contrats indexés.

Certes, ces derniers ont bénéficié du bouclier tarifaire, mais leur facture a considérablement augmenté. Et ils ont été contraints, par exemple, d’envoyer une attestation disponible sur le site du ministère de l’Agriculture (voir lien ci-dessous) pour préciser qu’ils sont à la tête d’une TPE, une très petite entreprise.
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/tpe-pme-aides-hausseprix-energie

Le choix des offres

Un seul contrat peut être souscrit par compteur. Aucun compteur ne peut être raccordé à plusieurs fournisseurs d’électricité ou de gaz que l’agriculteur utiliserait de manière intermittente en fonction du prix de l’électricité du moment.

Toutefois, le choix entre les deux offres contractuelles dépend du profil de consommation d’électricité des agriculteurs, précise le directeur marketing clients professionnels d’ENGIE France Retail. Si elle est majoritaire en été, l’offre indexée sera privilégiée. L’agriculteur bénéficiera alors de tarifs moins élevés en été qu’en hiver, plus adaptés à sa situation.

Les contrats à prix fixe ou indexés regroupent eux-mêmes plusieurs offres en fonction du pourcentage d’électricité verte ou décarbonée par exemple. Certains fournisseurs sont plus sensibles que d’autres à la transition énergétique. Pour les clients, c’est un facteur discriminant.
Mais plus l’économie française sera avancée dans sa transition énergétique, moins les distinctions seront justifiées et appropriées, puisque toute l’électricité disponible sera verte.

Services après-vente

Un fournisseur d’électricité ou de gaz ne vend pas seulement du gaz ou de l’électricité. Les services après-vente associés aux différents contrats proposés permettent réellement de les différencier. Des offres de prix très compétitives s’accompagnent souvent d’un panier de services très limité et pas toujours de bonne qualité.

Pouvoir résilier son contrat d’électricité de manière anticipée en fait partie. Mais ce service est soumis à des conditions particulières, propres à chaque fournisseur (délais de préavis, frais, etc.).

Chez ENGIE, un agriculteur qui résilie un contrat six mois avant la fin d’un contrat à prix fixe devra payer une indemnité égale à 10 % de la consommation prévisionnelle restante établie au moment du contrat. Mais d’autres fournisseurs imposeront une indemnité de résiliation forfaitaire.

« Si le mécanisme proposé pour mettre fin à un contrat est compliqué, et surtout incompréhensible, ne le signez pas », prévient Tanguy Favennec. « Pour ce type de clause, le diable est dans les détails ! »

Bien évidemment, les cas de force majeure tels que la cessation d’activité ou la maladie sont traités à part. Ces points doivent toutefois être discutés avec votre futur fournisseur avant de conclure un contrat.

Souscrire un contrat dès votre emménagement

Les offres d’énergie sont les mêmes lors d’une mise en service ou d’un changement de fournisseur. Cependant, l’agriculteur ne dispose pas de données de consommation de référence lors de son installation. De plus, la comparaison entre fournisseurs n’est pas aisée. Il serait donc judicieux de comparer les offres de fournisseurs ayant une base de consommation identique.

Une gamme de services

Le mode de paiement des factures fait également partie des services après-vente des fournisseurs. Certains exigeront des paiements par prélèvement automatique. D’autres proposeront une gamme plus large de modes de paiement : chèque, mensualités avec régularisation ou encore facturation au réel.

Pour changer de compte bancaire, de relevé d’identité bancaire ou encore modifier le nom du contrat, certains énergéticiens facturent ces services ; d’autres comme ENGIE ne le font pas.

« Le groupe fait tout pour faciliter la vie administrative de ses clients en leur épargnant toutes les démarches inutiles. C’est l’un des partenaires associés au bon fonctionnement de l’entreprise, explique Tanguy Favennec. L’agriculteur doit pouvoir compter sur lui pour surmonter les éventuels contretemps qui peuvent survenir. » Le service d’accompagnement est très important. Mais là encore, il varie d’un fournisseur à l’autre.

« ENGIE a des interlocuteurs qui sont tous basés en France avec des équipes d’agents spécifiquement formés à l’écoute des agriculteurs », précise le directeur marketing clients professionnels d’ENGIE France Retail.

En cas de tempête, le distributeur d’énergie et le transporteur doivent rétablir l’électricité. Toutefois, les fournisseurs d’électricité et/ou de gaz veilleront à ce que leurs clients soient bien pris en charge. Le contrat avec le fournisseur est maintenu jusqu’au rétablissement de l’électricité ou du gaz par le distributeur.

En complément des contrats, certains fournisseurs d’énergie proposent une gamme de services pour rendre la consommation d’électricité plus vertueuse, par exemple en étudiant comment il est possible d’économiser l’énergie et/ou en en produisant une partie.

Des recommandations seront formulées. Les agriculteurs sont parfois coachés pour mener à bien un projet et entreprendre les démarches nécessaires pour bénéficier d’aides locales ou gouvernementales.
De son côté, « notre entité ENGIE My Power accompagne ses clients dans leur transition vers l’énergie solaire dans les démarches nécessaires pour bénéficier des aides », précise Tanguy Favennec.

[1] Certains éléments du prix peuvent changer : les taxes, le transport de l’électricité par le distributeur ou encore certaines obligations réglementaires incombant au fournisseur qui peuvent être répercutées sur le client.

 
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