Auneuil. Malgré l’interdiction de contact, le couple reprend, et les violences aussi

Auneuil. Malgré l’interdiction de contact, le couple reprend, et les violences aussi
Auneuil. Malgré l’interdiction de contact, le couple reprend, et les violences aussi
Photo de Charl Folscher sur Unsplash

Le 3 janvier 2024, Paul Laporte, 33 ans, a comparu devant le tribunal pour violence contre son partenaireIl a été condamné à 10 mois de prison. prisondont six mois de probation avec sursis, avec interdiction de rencontrer sa victime et de se présenter à son domicile et quatre mois de prison. Il a obtenu l’aménagement de cette peine en semi-liberté. Mais un jour, il est revenu ivre et il est retourné en prison jusqu’en avril.

Dès sa sortie, malgré l’interdiction de contact, il a pris contact avec sa compagne. Cette dernière, preuve d’amour, a dit qu’elle l’avait attendu. Et la relation a repris. D’abord chez lui puis, car sa compagne a un chien qui l’oblige à faire des allers-retours, chez elle, pour AuneuilC’est là que le 24 août, lors de «d’un mal de tête« Elle l’aurait poussé dans la cuisine, ils se seraient agrippés par le cou et seraient tous les deux tombés. Et ce, le 21 septembre. »elle s’est mise en colère toute seule“, selon lui, il l’aurait insultée et elle lui aurait cassé une assiette sur la tête.

« Il est jaloux du livreur de pizza »

Le 21 septembre, à 1 h 57, la police a été appelée par la femme et est intervenue à Auneuil. L’homme avait une plaie au cuir chevelu et avait 1,60 gramme d’alcool dans le sang. Son conjoint avait 1,96 gramme. La femme a raconté qu’elle lui avait reproché de ne pas l’avoir aidée à préparer la soirée apéritive qu’ils avaient décidé de passer avec les parents de la femme et un voisin.Il est jaloux du livreur de pizza et quand je lui ai reproché de ne pas m’avoir aidé, il s’est immédiatement mis en colère et m’a traité de grosse chienne, va manger tes morts.” ! Elle lui demande de venir aux toilettes pour s’isoler des invités. Le ton monte, elle l’attrape à la gorge et reçoit une gifle.

Au banc des accusés, l’accusé s’explique clairement. Il reconnaît les coups et les insultes mais les minimise un peu : «elle ne me comprend pas et je ne la comprends pas“. DONC “tout est arrivé à cause d’un malentendu« Lorsqu’il est sorti de prison, c’est elle qui lui a dit qu’elle allait demander la levée de l’interdiction de contact et elle ne l’a pas fait. »Je lui ai fait confianceil a dit. À jeun, ça n’arrive jamais. [ces épisodes de violence]« .

Depuis 2018, son casier judiciaire est rempli de cinq condamnations, dont une pour violences envers son fils, ce qui est une erreur,il est tombé” En tout cas, il a été condamné et n’a pas fait appel. Et cela de janvier 2023 pour des violences sur la même victime qu’en ce mois de septembre.

Il retourne immédiatement en prison

«Il n’a pas compris le but de son ordre de non-contact.note l’avocate de la partie civile, Caroline Zanovello, parce qu’il l’aime, mais jusqu’à quel point l’aimera-t-il ? Jusqu’à la mort ? À sa sortie de prison, il a promis de ne plus toucher à l’alcool ni à elle et c’est arrivé à nouveau. Elle ne supporte plus la présence de cet homme qui ne peut que la frapper. Il ne se pose pas de questions« .

Le procureur adjoint estime qu’il existe un risque majeur de récidive. La victime n’étant pas en mesure de se protéger, il requiert une peine de 12 mois de prison et la révocation de sa peine avec sursis actuelle pouvant aller jusqu’à trois mois.

Après le plaidoyer d’Axel Van Looy, l’avocat de la défense qui a demandé une réduction de peine et les demandes de la victime, le tribunal rend son délibéré : coupable, neuf mois de prison et révocation de sa peine avec sursis pour deux mois, ce qui fait onze mois de prison au total, qu’il commencera à purger immédiatement. Il devra indemniser sa victime à hauteur de 500 euros pour son préjudice moral.

 
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