Donald Trump a promis mardi de « prendre des usines et des emplois » à d’autres pays, de la Chine à l’Allemagne ou à la Corée du Sud, s’il est élu président des Etats-Unis le 5 novembre.
Le candidat républicain a placé la « renaissance industrielle » au cœur de son programme économique et prévoit d’encourager les entreprises à délocaliser aux États-Unis grâce à des normes et des impôts bas.
« Nous prendrons les emplois des autres pays. Nous prendrons leurs usines », a martelé l’ancien président américain lors d’un meeting de campagne à Savannah, en Géorgie, l’un des plus grands ports des États-Unis et plaque tournante logistique de l’industrie automobile.
C’est la deuxième fois que l’homme d’affaires prononce un discours sur l’économie ce mois-ci, le pouvoir d’achat et l’emploi figurant parmi les principales préoccupations des électeurs selon les sondages.
Longtemps considéré comme plus compétent en matière d’économie et d’emploi que sa rivale démocrate Kamala Harris, Donald Trump serait désormais talonné de près par la vice-présidente. Selon un sondage Reuters/Ipsos publié mardi, Kamala Harris a réduit son déficit sur ces questions à deux points de pourcentage (41% contre 43%), contre 11 points fin juillet.
(Tim Reid, Gram Slattery, Jean-Stéphane Brosse pour la version française)