Les certificats d’économie d’énergie (CEE) font encore beaucoup parler d’eux. Introduits pour contraindre les grands énergéticiens (TotalEnergies, Engie, EDF) à inciter les consommateurs à être plus frugaux, afin de répondre aux objectifs de réduction de la consommation énergétique dans l’Union européenne, les CEE sont désormais pointés du doigt en raison de leur impact sur la facture énergétique, rapporte Le Parisien.
Selon une étude commandée par le Syndicat français de l’électricité, le durcissement des objectifs à venir pour les entreprises entraînera une hausse substantielle des prix. Pour tous les types d’énergie, cette mesure augmentera la facture énergétique des ménages de 200 euros par an. Nicolas Goldberg, expert en énergie au sein du cabinet qui a coordonné l’étude, explique au Parisien que l’impact dans les années à venir « pourrait alors être multiplié par cinq, et atteindre 900 à 1 000 euros supplémentaires par foyer »le tout « à consommation égale ».
Un mécanisme classique d’offre et de demande. Les objectifs des certificats, qui incitent à la sobriété, font vendre moins alors que l’objectif des entreprises, au contraire, est de vendre le plus d’énergie possible. Si la demande baisse, les prix augmentent pour compenser le manque. Néanmoins, la sobriété, contrainte par les prix, reste la sobriété, pour consommer moins d’énergie, ou mieux.
