Hirac Gurden est neurobiologiste, il étudie notamment les liens entre le cerveau et l’odorat. Dans son travail, il met sous son microscope de nombreuses choses différentes pour les étudier : « Si je mets des crottes de nez sous un microscope, vous verrez une sorte de gel séché, comme une crème qui a durci. C’est de la morve séchée, une crotte de nez. C’est ce qui sort de notre nez quand on attrape un rhume. En termes scientifiques, la morve s’appelle du mucus et elle sert à nous protéger. »
Le mucus, un « gel » qui nous protège
Lorsque de la poussière pénètre dans notre nez, elle reste piégée dans ce mucus et peut pénétrer plus loin dans notre nez, voire dans nos poumons. C’est très important car la poussière peut être très irritante pour notre système respiratoire : « Si on continue à regarder au microscope, on voit aussi deux types de cellules. Il y a les microbes qui sont des bactéries qui sont toujours présentes dans notre nez et qui ne sont pas du tout mauvaises, on appelle ça le microbiome, et on voit aussi des cellules qui nous appartiennent. Par exemple, les cellules qui nous permettent de détecter les odeurs et qui se trouvent au fond de notre nez, et qui se renouvellent tout au long de notre vie, donc on peut considérer que nos crottes de nez sont vivantes par l’existence de ces cellules. »
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