Les frappes israéliennes contre le Hezbollah font près de 500 morts et plus de 1 600 blessés

Frappes israéliennes contre le Hezbollah fait 492 morts ce lundi au Liban, dont 35 enfantset 1 645 blessés, ont annoncé les autorités du pays. Ils ont ciblé le sud du pays, la plaine de la Bekaa, une bastion important du mouvement islamiste pro-iranien, et près de Beyrouth. Ces bombardements interviennent après d’intenses échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah et des explosions spectaculaires de bipeurs et de talkies-walkies, attribuées à Israël, qui a fait 39 morts et 2 931 blessésCette escalade dans la région fait craindre une spirale incontrôlable, qui inquiète la communauté internationale.

« Environ 800 » cibles du Hezbollah touchées

L’armée israélienne a mené « Des frappes aériennes préventives et à grande échelle contre des cibles terroristes du Hezbollah au Liban »Elle a déclaré dans un communiqué, ajoutant que ces derniers avaient atteint 1 300 cibles. « Le Hezbollah au Sud-Liban et dans la région de la Bekaa, à l’intérieur du territoire libanais »Le chef de l’armée a déclaré que les infrastructures de combat que le mouvement islamiste Hezbollah construit depuis deux décennies ont été touchées.

L’armée, qui prétend avoir éliminé « un grand nombre » Des membres du Hezbollah, avaient demandé aux habitants de la Bekaa de s’éloigner des entrepôts d’armes du mouvement islamiste, répétant le même appel lancé à la population du sud. Un appel réitéré par le Premier ministre qui accuse le Hezbollah d’avoir fait fuir les Libanais « boucliers humains » en plaçant «des roquettes dans vos salons et des missiles dans vos garages.

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Benjamin Netanyahu a également affirmé qu’Israël revenait sur la «« équilibre des pouvoirs » dans le nord du pays, où il est déterminé à permettre le retour de dizaines de milliers d’habitants israéliens qui ont fui la zone frontalière. Le Hezbollah a pour sa part indiqué avoir lancé des dizaines de roquettes en réponse vers le nord d’Israël, précisant qu’il avait visé « les principaux entrepôts » Le Hezbollah a également annoncé avoir frappé trois cibles dans la région. Le front de guerre s’étant déplacé ces derniers jours vers le Liban, le Hezbollah a juré de détruire le quartier général de l’armée pour la région nord d’Israël et une caserne militaire. continuer à attaquer Israël « jusqu’à la fin de l’agression à Gaza ».

Des frappes israéliennes ont frappé Baalbeck dans la vallée de la Bekaa en septembre © AFP

Ces grèves sont le plus mortel depuis le début des combats transfrontaliers en octobre 2023. Depuis près d’un an, le Hezbollah tire des roquettes sur le territoire israélien en soutien au Hamas palestinien, en guerre avec Israël dans la bande de Gaza.

Une « frappe ciblée » à Beyrouth

L’armée israélienne a déclaré pour sa part avoir mené « une frappe ciblée » à Beyrouth, sans donner plus de détails. La panique s’est répandue dans la capitale, où les habitants et les bureaux ont reçu des messages d’avertissement israéliens. « J’ai reçu un message sur mon téléphone portable disant : « Si vous êtes dans un bâtiment où se trouvent des armes du Hezbollah, restez loin du village jusqu’à nouvel ordre »Khaled, un habitant de la capitale, a déclaré à l’AFP.

Des milliers de déplacés

Les raids incessants ont forcé des centaines de sudistes, qui étaient restés chez eux malgré les bombardements quotidiens, à fuir. Dans la ville côtière de Tyr, plus au sud, « Des centaines de personnes sont arrivées » Dans une école abritant des personnes déplacées, a déclaré Bilal Kachmar, un responsable de l’agence de gestion des catastrophes, d’autres « camper dans la rue ». « D’autres sont assis dans le rue et attends” Des centaines de voitures transportant des familles étaient bloquées dans les embouteillages à Saïda, la grande ville du sud, selon des photographes de l’AFP.

Nazir Rida, un journaliste, a quitté précipitamment Beyrouth pour se rendre sous les bombes à la recherche de sa famille, qui vit dans le village de Babiliyah. « Personne ne s’attendait à une telle escalade. Notre village était jusqu’à présent à l’abri des bombardements », il a dit à l’AFP

Des familles libanaises fuient le sud du pays © AFP
FADEL ITANI

La communauté internationale est préoccupée

L’Egypte a appelé à l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à la « La dangereuse escalade israélienne au Liban »avertissement du risque d’une « guerre régionale globale ». L’Irak a déclaré qu’il voulait une « réunion urgente » Les pays arabes en marge de l’Assemblée générale de l’ONU “arrêt” Israël, que la Turquie accuse de vouloir « pour entraîner toute la région dans le chaos. »

Le président iranien Massoud Pezeshkian a également accusé Israël, ennemi juré de Téhéran, de vouloir “développer” le conflit, tandis que la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a exprimé sa « grave préoccupation pour la sécurité des civils dans le sud du Liban. »

Les États-Unis, principal allié d’Israël, ont « exhorté » leurs ressortissants à quitter le Liban et ont annoncé l’envoi « un petit nombre » du personnel militaire supplémentaire au Moyen-Orient. Le président américain Joe Biden a réaffirmé « œuvrer à la désescalade ». Le nouveau chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot « coordonnera » à New York avec ses principaux homologues « aller résolument vers la désescalade indispensable » au Liban, a indiqué son ministère. Pendant ce temps, la Chine a appelé ses ressortissants à quitter Israël “dès que possible” tandis que le Kremlin s’est dit très inquiet.

 
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