La Jonchère-Saint-Maurice. Un témoignage vivant et des modèles pour expliquer le kaolin des montagnes d’Ambazac. Entre 1812 et 1964, l’exploitation des mines de kaolin a occupé une place importante dans la vie de la commune de La Jonchère-Saint-Maurice. Que reste-t-il de cette mémoire aujourd’hui, 60 ans plus tard ?
Grâce à Camille Bonnaud, membre de l’association Pierres & Arbres, arrière petit-fils du premier exploitant des carrières de kaolin du Puy-Bernard, Nicel Bonnaud, son précieux témoignage fait revivre cette époque à travers ses maquettes sur l’exploitation du kaolin où chaque détail est étudié et a son importance.
Dimanche 15 septembre, suite à la demande de l’association de randonneurs Miaulétou de Saint-Léonard venue randonner sur le sentier du kaolin à La Jonchère, Camille Bonnaud a retracé l’histoire de cette exploitation de kaolin.
Les visiteurs ont été plongés dans l’époque de la ruée vers l’or blanc en découvrant les maquettes de Camille : questions sur l’extraction du kaolin, le procédé, les étapes, les outils, sur le raffinage des argiles kaoliniques… sans oublier le facteur humain, qu’il s’agisse des conditions de travail, des revenus des ouvriers du kaolin et de leur mode de vie.
Un sentier d’interprétation
Un projet ambitieux vise à garder vivante la mémoire du siècle et demi d’exploitation du kaolin : la création d’un sentier d’interprétation sur le kaolin porté par l’association Pierres & Arbres. L’objectif est de permettre aux visiteurs de découvrir l’histoire passionnante de l’exploitation des carrières de kaolin dans les monts d’Ambazac, à travers des informations contextualisées, des éléments visuels de cette ruée vers l’or blanc où La Jonchère-Saint-Maurice a émergé comme cité du kaolin.
