Ce trafiquant breton voulait faire croire que c’était sa cagnotte de mariage

Ce trafiquant breton voulait faire croire que c’était sa cagnotte de mariage
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Saint-Malo Éditorial

Publié le

21 septembre 2024 à 20h12

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Il espérait sortir de prison et retrouver l’air libre, mais la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a finalement décidé de le maintenir en détention, vendredi 20 septembre 2024.

Pour comprendre comment ce jeune Malouin s’est retrouvé derrière les barreaux, il faut remonter au 10 mai 2023.

Un sac vaporisé de déodorant

Ce jour-là, peu après minuit, un de ses amis qui se promenait le long du quai Duguay-Trouin à Saint-Malo a soudainement « pris la fuite à la vue des policiers » alors qu’il vaporisait son sac de « déodorant ».

Dans sa course, il avait jeté le contenu de son sac dans l’eau. Un sac, on le comprend, un peu encombrant puisqu’il contenait 1,5 kg de cannabis.

L’homme qui portait des « gants chirurgicaux » au moment de son interpellation par la police a expliqué qu’il avait « découvert le sac à dos sur la voie publique » et qu’il « ne savait pas ce qu’il contenait ».

Les policiers ont finalement fait le lien avec un autre homme de Saint-Malo interpellé le même jour.

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Une cagnotte de 7 400 euros

L’enquête a révélé la présence à son domicile de 7.400 euros en petites coupures. Le jeune homme avait assuré qu’il s’agissait d’une cagnotte de mariage.

Le problème est que lorsqu’elle a été interrogée, sa propre femme a déclaré qu’elle « ne savait pas d’où venait une partie de l’argent ».

Condamné en première instance, devant le tribunal correctionnel de Saint-Malo, à trois ans de prison et à la confiscation de sa « cagnotte de mariage », le jeune homme a fait appel. Sans succès puisqu’il a été condamné à une année de prison supplémentaire. Déterminé à aller jusqu’au bout de la procédure judiciaire, il a fait appel de la décision de la cour d’appel de Rennes devant la Cour de cassation.

Il reste en prison

En attendant la réponse de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, il a ainsi demandé à être libéré. ​​Mais la cour d’appel de Rennes s’est montrée sourde à ses arguments et a décidé, ce vendredi 20 septembre 2024, de le maintenir en prison.

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