« J’ai l’impression que mon dernier match remonte à 15 jours » sourit Anthony Jelonch pour son retour en Top 14

« J’ai l’impression que mon dernier match remonte à 15 jours » sourit Anthony Jelonch pour son retour en Top 14
« J’ai l’impression que mon dernier match remonte à 15 jours » sourit Anthony Jelonch pour son retour en Top 14

l’essentiel
Neuf mois après sa grave blessure au genou, Anthony Jelonch a retrouvé la compétition ce samedi sur la pelouse du GGL Stadium de Montpellier. Une date que le troisième ligne international français avait depuis longtemps marquée.

Anthony, tu attendais cette première titularisation derrière la mêlée depuis un moment…

C’est sûr, ça faisait longtemps que je n’avais pas goûté à ça. Mais ça fait plaisir de retrouver les terrains avec les potes, et avec une victoire en plus… C’est que du bonus.

Avez-vous eu suffisamment de confiance pour revenir sur le terrain grâce à vos dernières semaines d’entraînement ?

Oui, c’était prévu depuis un moment, même si je me sens vraiment bien depuis deux ou trois mois. On a quand même voulu attendre cette fois. Plus que la dernière fois… Maintenant, on avait prévu avec le chirurgien de reprendre pendant ce match, c’est fait. Je me sens vraiment bien.

Est-ce que tu vas vraiment bien depuis deux ou trois mois ?

Oh oui ! J’ai été blessé pendant sept mois et demi et je suis de retour sur le terrain depuis un mois maintenant. Et maintenant, il était temps de partir.

A lire aussi :
REPLAY. Montpellier-Stade Toulousain : « Ce n’était pas le plus beau match de rugby… » Sans briller, Toulouse enchaîne ! Revivez le match du Top 14

Avez-vous tourné en rond pendant cette période ?

Non, je ne dirai pas que je tourne en rond. J’ai pu travailler sur certaines faiblesses que j’avais dans mon corps. J’ai travaillé le haut du corps, protégé mes épaules et maintenant je suis tout feu tout flamme pour m’y remettre.

À quoi pensiez-vous au moment d’entrer sur le terrain ?

Honnêtement, j’ai l’impression que mon dernier match remonte à 15 jours (rire). En fait, cela fait huit mois maintenant. Mais ça s’est fait tout naturellement et je suis vraiment content d’être de retour sur le terrain.

Vous avez été largement applaudi par le public montpelliérain, cela vous a-t-il touché ?

C’est vrai que c’est agréable d’entendre le public comme ça, même s’il ne faut pas trop y prêter attention. C’est toujours un plaisir.

A lire aussi :
RÉACTIONS. Montpellier-Stade Toulousain : « Ils sont trop forts », « on a l’impression de se heurter à un mur »… Toulouse s’est montré solide

Comment avez-vous réussi à garder le moral après ces deux longues rééducations ?

Je suis toujours optimiste. C’est assez simple, je me suis dit que c’était comme ça. Je l’ai déjà fait une fois, je pourrais le faire deux fois. Puis quatre mois après l’opération, j’étais vraiment bien, je pouvais avoir une vie normale… J’ai donc pu m’éloigner un peu du rugby et c’était cool aussi.

Avez-vous changé quelque chose depuis votre première rééducation ?

Paradoxalement, j’ai été encore plus vite que la première fois. J’ai pu remarcher dès le lendemain de l’opération, ce qui m’a permis de ne pas perdre trop de muscle dans ma jambe opérée. Et comme je savais quoi faire dès la première fois… Les sensations étaient encore meilleures.

Que pensez-vous du rythme ?

J’étais bien… C’était peut-être un match où il n’y avait pas beaucoup de course, où il n’y avait pas beaucoup de rythme (sourire), mais je me sentais bien. On verra lors des prochains matchs.

A lire aussi :
Montpellier-Stade Toulousain : « Un geste un peu bête de la part de l’autre joueur… » Pourquoi Thomas Ramos a reçu un carton jaune

La concurrence est rude en troisième ligne… Vous êtes polyvalent, y a-t-il un poste dans lequel vous aimeriez vous installer ?

4, 5, 6, 7, 8… Peut-être pas 10. Pas encore. Sérieusement, tant que je suis sur le terrain, tout ira bien (sourire).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Pas de permis de construire pour un hôtel de luxe, Michel Ohayon veut croire à « une erreur matérielle »
NEXT Les salariés de l’émission de Yann Barthès témoignent de leurs souffrances au travail