« J’ai hâte de me remettre sur les rails ! »

« J’ai hâte de me remettre sur les rails ! »
« J’ai hâte de me remettre sur les rails ! »

De retour après une deuxième longue convalescence observée pour soigner une grave blessure au genou, le Toulousain n’a pas caché son plaisir de retrouver la compétition. Auteur d’une trentaine de minutes plutôt prometteuses, il livre ses impressions sur son retour.

Vous rêviez de ce premier départ du numéro huit que nous avons vu cet après-midi ?

C’est vrai que c’était un plaisir, ça faisait longtemps que je n’y avais pas goûté ! C’est sympa de retrouver le terrain avec mes amis, et en plus gagner ici n’est qu’un bonus.

Les semaines précédentes vous ont-elles donné suffisamment confiance pour ne pas avoir d’appréhension ?

Tout était prévu depuis longtemps. Je me sens vraiment bien depuis deux ou trois mois, mais on a voulu attendre plus longtemps que la dernière fois pour prendre toutes les précautions possibles. On avait prévu cette date avec le chirurgien et je me sens vraiment bien. J’en étais à sept mois et demi, j’étais revenu sur le terrain depuis un mois et le moment était venu de revenir à la compétition.

Est-ce que tu tournais en rond ?

Pas forcément. Mais j’ai pu travailler sur certaines de mes faiblesses, j’ai bien travaillé le haut de mon corps, j’ai bien protégé mes épaules et maintenant je suis tout excité à l’idée de m’y remettre.

À quoi pensiez-vous lorsque vous êtes entré sur le terrain ?

J’ai l’impression que mon dernier match de rugby remonte à seulement deux semaines, c’est bizarre. En réalité, c’était il y a huit mois. Tout s’est fait naturellement, mais je suis très content de reprendre la compétition.

Avez-vous entendu le public vous applaudir à votre entrée ?

Oui, et c’est toujours agréable de l’entendre, même s’il ne faut pas trop y prêter attention !

Comment avez-vous réussi à garder le moral pendant cette nouvelle longue convalescence ?

Je suis toujours optimiste, vous savez, donc c’est assez simple : je me suis dit que c’était comme ça, que j’allais me rééduquer. Je l’avais fait une fois, donc je pouvais le refaire ! Quatre mois après mon opération, j’étais vraiment bien, je pouvais mener une vie normale. J’ai un peu arrêté le rugby, et ça m’a fait du bien.

As-tu changé quelque chose ?

Tout s’est passé encore plus vite. Comme je n’ai pas eu besoin d’être immobilisée, j’ai pu remarcher dès le lendemain de l’opération. Cela m’a permis de ne pas perdre trop de muscle dans ma jambe, et l’expérience de la première opération m’a aidée. Mes sensations étaient encore meilleures, alors je me donne à fond !

Comment vous sentiez-vous au niveau du rythme ?

Plutôt bien. Je ne sais pas si c’est parce que je ne courais pas, mais je me sentais bien. On verra lors des prochains matchs mais ça va pour l’instant.

À quel poste souhaitez-vous jouer ?

Quatre, cinq, six, sept, huit… Tant que je suis sur le terrain, je suis content. Cinq, c’est compliqué, remarquez… Mais je peux aider avec quatre si besoin. Sur le terrain, je serais bien !

 
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