Une annonce attendue en fin de journée…

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Nous avons le programme des réunions

Mais pas la liste des participants… En attendant de connaître les membres du gouvernement, France Info nous donne le détail des réunions à venir pour Barnier I. Il y aura des passations de pouvoir entre dimanche soir et lundi, une réunion informelle dimanche soir (à Matignon ou à l’Elysée) et un premier Conseil des ministres lundi après-midi.

Si c’est votre cas, c’est peut-être Michel Barnier qui a quelque chose à vous proposer… Le Premier ministre a commencé à appeler ses futurs ministres samedi après-midi, selon des sources au sein du camp présidentiel.

Les doutes du samedi soir

Alors qu’aucune nouvelle information n’arrive, ni de Matignon ni de l’Elysée depuis deux heures, la question se pose chez de nombreux journalistes politiques qui ont annulé leurs plans pour ce samedi soir : et si le gouvernement Barnier n’était finalement annoncé que demain, dimanche ?

Jean-Luc Mélenchon prédit une motion de censure rapide contre le gouvernement Barnier

Le chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a prédit samedi que le gouvernement du nouveau Premier ministre Michel Barnier, auquel il ne voit « aucun avenir », serait censuré à l’automne lors de l’examen du budget à l’Assemblée nationale.

« Barnier n’a pas d’avenir. Son destin promis est qu’il sera battu à l’Assemblée nationale, probablement sur son projet de budget, et qu’il tombera grâce à une motion de censure si ceux qui se disent d’opposition continuent de l’être. C’est la vérité », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle.

« À quoi bon voter ? » s’indignent des militants de gauche

“Je suis là parce que ça ne correspond pas à ce pour quoi on a voté. Le Premier ministre représente un parti qui n’a quasiment rien obtenu aux élections. Je suis inquiète et en colère : à quoi ça sert de voter ?”, a déclaré à l’AFP Violette Bourguignon, étudiante en cinéma de 21 ans, interrogée au début de la manifestation parisienne place de la Bastille.

François Vermorel, militant écologiste, « est venu dénoncer le coup d’État démocratique décidé par Macron, qui mérite une réponse dans la rue ». Il craint notamment l’arrivée au ministère de l’Intérieur de Bruno Retailleau, qu’il accuse de « racisme » et d’« homophobie ». « Ce n’est pas pour ça que les gens ont voté en juin », assure-t-il.

Des manifestants du LFI manifestent contre Michel Barnier

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Départ du rassemblement à Paris depuis la Bastille

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Le Modem enfin bien au sein de l’équipe gouvernementale

Après quelques hésitations, le parti centriste a finalement décidé de participer. « Si nous voyons que le flotteur de gauche manque, nous n’allons pas démonter le bateau. Partir aurait affaibli le gouvernement. Nous aurons un rôle de vigie », explique-t-il dans Sud-ouest Fabien Robert, son secrétaire général adjoint.

« On ne se sacrifie pas dans une situation comme celle-là. Il faut faire confiance au Premier ministre », assure Bruno Millienne, porte-parole, sur Sud Radio. Mais le groupe reste plus réservé. « On n’a pas reçu la liste définitive. Est-ce qu’il y a eu un rééquilibrage ? », s’interroge Perrine Goulet, députée MoDem dans la Nièvre.

L’annonce du nouveau gouvernement devrait avoir lieu « vers 18h30, mais l’heure est encore en discussion à ce stade », selon l’entourage de Michel Barnier à nos confrères de France Info. « Tout dépend de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », qui doit vérifier qu’aucun ministre pressenti n’est en difficulté avec le fisc ou n’a de conflit d’intérêts, a souligné samedi l’entourage du Premier ministre.

Le RN Philippe Ballard regrette un gouvernement issu « de deux claques électorales »

Sur LCI, le député RN Philippe Ballard a critiqué la nomination prochaine d’un gouvernement « issu de deux claques électorales, en juin et juillet ». « En septembre, ils sont oubliés », a dénoncé le député de l’Oise, prêt à censurer ce gouvernement « s’il ne choisit pas la rupture ».

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« Nous ne sommes pas là pour faire Fillon II », s’insurge l’aile gauche du parti de Macron

« On n’est pas là pour créer Fillon II. Quand on vient de la gauche, on n’a pas sa place dans un gouvernement comme celui-là », regrette-t-il dans Le Parisien l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, ex-socialiste devenu Macronie.

« Aucune ambiguïté » n’a été levée sur la politique que Michel Barnier mènera, et ne le sera sans doute pas avant sa déclaration de politique générale attendue le 1er octobre, près d’un mois après son arrivée à Matignon, déplore un autre membre de l’ancienne majorité. « Aucune. Sur l’immigration, les impôts, la bioéthique… »

Des manifestations attendues ce samedi contre le futur gouvernement

Des écologistes et des insoumis devraient se joindre aux manifestations organisées ce samedi dans plusieurs villes de France par des associations, des organisations étudiantes, écologistes et féministes contre le tandem Macron-Barnier. A Paris, entre 20.000 et 40.000 personnes sont attendues, dont 100 à 200 éléments radicaux, selon une Source policière.

« C’est une question de dignité pour tout un peuple, après une élection niée et volée par le président de la République », relève la cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot. Et de dénoncer « les orientations politiques Macron-Le Pen du gouvernement Barnier ».

Un revirement dans l’Éducation nationale ?

A l’Education, le plus gros ministère, l’élue macroniste du Nord Violette Spillebout aurait été écartée. La députée Renaissance des Français de l’étranger, Anne Genetet, plus connue pour son expertise sur les questions de défense, aurait été pressentie pour ce poste, désigné par le chef de l’Etat en 2023 comme un « secteur réservé ».

Les noms changent toutes les heures

« Des noms circulent dans tous les sens » ces derniers jours, a résumé une Source ministérielle auprès de l’AFP. Le député macroniste Antoine Armand, un temps pressenti pour diriger Bercy, ne semblait plus apparaître dans la nouvelle mouture présentée vendredi soir, selon des sources concordantes. Et le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli est désormais donné à la Famille, selon ces sources.

La sénatrice LR Laurence Garnier, qui s’était vue attribuer ce poste mais dont l’opposition au mariage homosexuel avait provoqué une levée de boucliers au sein du parti de Macron, héritera-t-elle d’un autre portefeuille ? Nommer Laurence Garnier, c’est franchir “une ligne rouge” pour Pierre-Yves Bournazel. L’ancien député d’Horizons semble en revanche prêt à accepter l’entrée de Bruno Retailleau au gouvernement. “Ce n’est pas ma ligne politique, mais c’est une coalition, et une coalition, c’est un compromis”, a-t-il déclaré sur BFMTV.

Le MoDem, après plusieurs réunions vendredi autour de François Bayrou, n’a toujours “pas décidé” s’il participerait ou non au gouvernement, a fait valoir le groupe auprès de l’AFP. “Il y a encore des inconnues, nous n’avons pas 100% des réponses à nos questions”, a-t-il ajouté, tout en reconnaissant néanmoins “une volonté de soutenir Barnier”.

Hollande craint que les électeurs se sentent « trompés »

L’ancien chef de l’Etat a de son côté estimé vendredi que les électeurs du Front républicain pourraient se sentir “trompés” par la composition, probablement clairement à droite, du gouvernement Barnier.

“Ce qui est difficile à comprendre et à admettre, c’est qu’alors que les deux tiers (des électeurs) ont plutôt adopté la ligne de front républicaine (…) ici, il y a un Premier ministre qui a été nommé parce qu’il avait l’assentiment de l’extrême droite”, a commenté l’ancien président socialiste et nouveau député.

Macron a appelé vendredi « tous les groupes politiques » à « aider » Michel Barnier à former un gouvernement.

Emmanuel Macron a appelé vendredi « tous les groupes politiques » à « aider » Michel Barnier à former un gouvernement, alors que la liste proposée jeudi suscitait des tensions dans le camp présidentiel. « Chacun doit l’aider à réussir car c’est dans l’intérêt collectif », a-t-il ajouté.

L’architecture du gouvernement a été présentée à l’Elysée et est déjà connue

Le nouveau gouvernement devrait être composé de 38 ministres. Avec, parmi les ministres de plein exercice, sept macronistes, trois Républicains, deux MoDem, un Horizons, un UDI et un divers gauche.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau live !

Serait-ce enfin le grand jour ? Plus de deux mois après le second tour des législatives et plus de quinze jours après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, il se pourrait bien que ce samedi soit officiellement annoncée la composition d’un gouvernement. Le gouvernement sera présenté « avant dimanche », a annoncé Matignon. Et avant dimanche, c’est bien ce samedi. A moins d’un énième coup de théâtre…

 
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