« Pogacar, Vingegaard, ce sont ceux-là que je regarde », déclare Lenny Martinez, le grimpeur français

« Pogacar, Vingegaard, ce sont ceux-là que je regarde », déclare Lenny Martinez, le grimpeur français
Descriptive text here

Auteur d’un beau début de saison, Lenny Martinez continue de gravir la hiérarchie avec une envie décuplée de « se rapprocher de Pogacar et de Vingegaard » pour réaliser un jour son rêve : remporter le Tour de .

Quatre victoires, une deuxième place derrière Jonas Vingegaard au Gran Camino, une septième place au Tour de Catalogne : le grimpeur de poche de Groupama-FDJ (1,68 m, 52 kg) réalise, à 20 ans, un début de saison – son deuxième au niveau professionnel – au-delà de ses propres attentes.

« Je ne m’attendais pas à marquer autant. Cet hiver, les données étaient bonnes mais je ne me sentais pas au-dessus des autres à l’entraînement. Mais dès que j’ai commencé les premières courses, j’ai vu que ça répondait bien”, explique-t-il dans un entretien à l’AFP.

« Évidemment, quand on réussit bien, on se fixe des objectifs un peu plus élevés. L’idée était d’atteindre le Top 10 en Catalogne, le Top 10 en Romandie, le Top 10 sur un grand Tour. Je me dis que je peux peut-être faire un peu mieux», ajoute-t-il à la veille du Tour de Romandie où il emmènera son équipe aux côtés de David Gaudu.

Compte tenu de son ascension fulgurante, il peut espérer viser rapidement la victoire d’une course par étapes, ce qu’aucun Français n’a réalisé au niveau du World Tour depuis Christophe Moreau en 2007.

« Ça remonte ! », constate Lenny qui avait alors… trois ans.

« Vraiment inspirant »

« Dans une carrière, c’est un objectif. Mais pour l’instant je n’ai pas encore le niveau pour gagner des courses comme le Tour de Catalogne. Ce sont les vainqueurs du Grand Tour qui les gagnent (Pogacar cette année, ndlr), donc c’est assez compliqué.»

Au Tour de Romandie, il y aura peut-être une ouverture car aucune des superstars ne sera au départ. « Mais il y a encore des coureurs comme (Juan) Ayuso et je suis toujours en dessous. Mais plus les années passent, plus je me rapproche », estime-t-il.

Il se sent encore “loin” de coureurs comme Vingegaard à qui il a su résister sur une étape du Gran Camino “mais je sais que sur le Tour de France ce ne serait pas la même chose”.

« Vingegaard, Pogacar, ils sont vraiment inspirants. Ce sont eux que je regarde. Ils me motivent pour essayer de me rapprocher », raconte Martinez qui travaille également le contre-la-montre, un exercice incontournable pour les coureurs du classement général. et qui lui plaît car cela « ressemble un peu à l’effort d’un grimpeur, linéaire dans un col ».

Sur le long terme, c’est évidemment le Tour de France qui l’anime. “Je rêve de gagner le Tour de France, comme beaucoup de coureurs.”

Lenny Martinez, de Groupama-FDJ, lors de la 18e édition des Strade Bianche à Sienne, Toscane, Italie le 2 mars 2024 / Marco BERTORELLO / AFP/Archives

« Né dans le vélo »

Mais ce ne sera pas tout de suite puisqu’il reviendra pour la première fois en août sur le Tour d’Espagne où il est devenu l’an dernier le plus jeune coureur depuis 1904 à porter le maillot de leader sur un Grand Tour, pendant deux jours.

« J’ai préféré ne pas faire le Tour cette année car je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre. Je veux faire quelque chose de grand sur la Vuelta. Nous n’allons pas changer les plans.

Ses excellents résultats, son rapport puissance/poids exceptionnel et son potentiel ont attiré l’attention des autres équipes alors qu’il arrivait en fin de contrat. La possibilité d’une formation bahreïnienne, qui serait prête à lui proposer un contrat de plusieurs millions d’euros, a été évoquée. « Des rumeurs », balaye-t-il.

« Je me dis que si je n’avais rien fait, il n’y aurait pas eu de telles rumeurs qui auraient éclaté. C’est normal que les gens s’intéressent. Mais il ne faut pas se polluer avec ce qu’on lit sur les réseaux sociaux», souligne-t-il.

En attendant, Lenny, “né dans le cyclisme” avec un père Miguel, champion olympique de VTT en 2020, et un grand-père Mariano, meilleur grimpeur du Tour 1978, constate qu’on lui parle “un peu moins” de son père ces derniers temps. .

« Mais je suis encore tout petit par rapport à lui pour le moment », estime le fils qui grandit pourtant au fur et à mesure qu’il gravit les cols : à toute vitesse.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’homme soupçonné d’avoir tué Jénique Dalcourt va finalement être accusé de meurtre
NEXT Hérouville-Saint-Clair. L’Olympisme au cœur de la Journée de l’Europe des collégiens