Laurent Wauquiez a annoncé ce jeudi 19 septembre aux députés LR qu’il n’entrerait pas au gouvernement après avoir refusé un poste à Bercy.
Les contours du nouveau gouvernement de Michel Barnier se précisent. Alors qu’il était pressenti pour rejoindre la nouvelle équipe de Matignon, le président du groupe La droite républicaine, Laurent Wauquiez, a annoncé ce jeudi 19 septembre aux députés LR qu’il n’entrerait pas au gouvernement, a appris BFMTV. Il renonce à entrer au gouvernement après avoir refusé Bercy.
« Dès le début, j’ai dit qu’entrer au gouvernement n’était pas mon obsession. J’ai dit que j’irais seulement si je pouvais être utile au ministère de l’Intérieur. Michel Barnier m’a proposé Bercy, j’ai donc refusé de rester à la tête du groupe », a déclaré l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes devant les députés de son groupe à l’Assemblée nationale.
« C’est bien en dessous de notre poids au Parlement »
Laurent Wauquiez déplore que parmi les 38 postes ministériels répertoriés, 9 reviendront aux Républicains, dont 3 en exercice.
Il cite notamment comme ministre de plein exercice, Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, Annie Genevard à l’Agriculture, François-Noël Buffet aux Outre-mer. Et comme ministres délégués : Patrick Hetzel à l’Enseignement supérieur, Othman Nasrou au portefeuille de la Laïcité et des Discriminations, Jean-Louis Thieriot à la Défense, Laurence Garnier à la Famille ou Sophie Primas au Commerce extérieur et au Tourisme.
Des noms que Michel Barnier compte proposer à Emmanuel Macron lors de leur rencontre ce jeudi soir à l’Élysée, a appris BFMTV.
Bien que seulement neuf noms aient été présentés aux LR, une Source au sein du parti nous apprend que le nom d’une neuvième personne reste en discussion.
« C’est bien en dessous de notre poids au Parlement », a-t-il souligné, estimant que la politique du prochain gouvernement « ne peut pas être la continuation de la même période ».
« Il faut rompre avec les années passées. Et les groupes parlementaires auront un rôle essentiel à jouer pour y parvenir, ce sera notre responsabilité de peser », a-t-il déclaré.
Le président des députés de la Droite républicaine a ensuite écrit sur X que « chacun doit mesurer la difficulté de la mission du Premier ministre ».
« Dans un pays fracturé et miné par l’impuissance, nous avons tous besoin de sa réussite. Il peut compter sur mon soutien et celui des députés de la droite républicaine », a-t-il ajouté.
Alexis Cuvillier avec Juliette Brossault
