LA CHRONIQUE – Le groupe de Clermont-Ferrand a apporté une réponse personnalisée aux questions de société sur l’engagement politique des entreprises.
Jusqu’où l’entreprise doit-elle s’engager dans la ville ? La question est aussi vieille que le capitalisme. Ces dernières années, elle a pris une dimension explosive sur fond d’exacerbation des tensions identitaires. La tendance vient des États-Unis, où, sous la pression de la société civile, des centaines de grands groupes ont clamé leur soutien au mouvement Black Lives Matter, lancé après la mort d’un Afro-Américain aux mains d’un policier. blanc. Des dizaines d’autres personnes ont publiquement attaqué la décision de la Cour suprême de réviser les lois sur l’avortement, tandis que Coca-Cola et Delta ont critiqué la réforme de la loi électorale en Géorgie.
Les entreprises marquent ainsi leur grand retour dans l’histoire ! Mais à quel prix ? Loin de s’en féliciter, deux universitaires américains, Jill E. Fisch et Jeff Schwartz (1), démontrent que cet engagement politique nuit à la fois aux actionnaires des groupes et à la société dans son ensemble. Des chercheurs…
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