Karim Ghajji, champion du monde de kickboxing, de retour sur le ring

Karim Ghajji, champion du monde de kickboxing, de retour sur le ring
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Par

Oanh LE

Publié le

3 septembre 2024 à 18h45

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Inutile de le présenter. L’enfant de Meaux, Karim Ghajji, belvédères de Kickboxingcollectionne les titres. A son actif, une dizaine de titres de champions du monde de kickboxingkaraté et MMA. Le Franco-Marocain avait même reçu la ceinture de grand champion en 2023, un titre que l’ISKA, la fédération internationale des sports de combat dont il est membre, avait spécialement créé pour lui.

Son prochain combat aura lieu le 7 septembre 2024, dans la catégorie des Welters (moins de 78 kg) du Championnat du Monde WAKO à El Jadida, au Maroc. Karim Ghajji prouve qu’à 43 ans, il est encore possible de livrer des combats d’anthologie.

Breakdance, karaté, muay-thai, MMA et kickboxing. Tu touches à tout…

Ce que j’aime c’est découvrir de nouvelles disciplines. A chaque fois, je me dis que j’ai envie d’essayer, et à chaque fois j’y prends plaisir. Je me remets souvent en question, c’est ce qui me pousse à sortir de ma zone de confort en essayant de nouvelles choses. Et grâce à ça, j’évolue.

Qu’est-ce qui vous attire dans ces disciplines ?

Même si toutes ces disciplines sont des sports de combat, je suis quelqu’un qui évite les altercations au quotidien. Ce qui m’attire dans ces sports, c’est la capacité à se dépasser. On dit souvent qu’à partir d’un certain âge, il faut arrêter. Je ne pense pas du tout ça et pratiquer des sports de combat à haut niveau est une manière de montrer qu’à 43 ans, on peut encore se dépasser. Et peut-être qu’en voyant mon parcours, les gens qui hésitent se lanceront. Il ne faut pas écouter ceux qui disent que ce n’est pas possible.

Le combat aura lieu au Maroc. Quel effet cela fait-il de combattre sur la terre de ses ancêtres ?

C’est la première fois que j’ai la chance de combattre au Maroc, et aussi dans le cadre de la fédération WAKO, l’Association Mondiale des Organisations de Kickboxing. C’est un honneur. Je voulais le faire depuis plusieurs années mais l’opportunité ne s’est pas présentée. Je ne pensais pas avoir une opportunité à cet âge-là.

Comment avez-vous été approché pour ce combat ?

Je connaissais déjà l’organisateur qui m’a rapidement fait confiance. Il m’avait proposé de participer à un de ces combats, une conférence de presse avait même été prévue. Mais le Covid est arrivé et a tout stoppé.

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La date du combat approche, comment allez-vous ?

Je vais affronter Alex Fernandez Grau, un adversaire qui a 22 ans de moins que moi. C’est un grand défi. Je ne l’ai jamais rencontré mais avec mon équipe, nous avons analysé ses combats. C’est une personne courageuse qui a affronté des adversaires de renom.

Avez-vous une routine ou des rituels avant les grands événements ?

Pour ce combat, je me suis entraîné tous les jours et parfois deux fois par jour pendant huit semaines. Je suis accompagné d’un coach, de mon frère et d’autres partenaires d’entraînement. En plus de l’entraînement et de la rigueur, je pratique le jeûne intermittent depuis plusieurs années. Cela me permet de gérer ma perte de poids et de détoxifier l’organisme.

Et après ce combat, quels sont vos projets pour la rentrée ?

J’ai un club de MMA à Meaux depuis une dizaine d’années. [Fantastik Armada, NDLR]. Nous préparons la rentrée pour accueillir les adhérents. Prochainement, l’évènement majeur sera la Bataille de Meaux, pour laquelle je me prépare déjà avec l’équipe.

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