Les drôles de « I » de la politique

Les drôles de « I » de la politique
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Hadja Lahbib remporte le siège belge de commissaire européenne. Si le nom de la ministre des Affaires étrangères était évoqué depuis plusieurs jours, personne ne misait vraiment sur ce choix, même au MR. Et tant pis pour Didier Reynders qui, fort de ses atouts, espérait réussir un coup d’éclat.

Dans l’arène diplomatique, tout le monde n’applaudit pas des deux mains. Certains ressortent déjà la carte postale de l’IranGate. D’autres invoquent le principe de Peter : « En étant surclassé, tout employé risque d’atteindre son niveau d’incompétence. » L’idée que le président du MR, Georges-Louis Bouchez, ait pu jouer cette carte notamment pour écarter un ancien baron du parti fait grincer plus d’un dentifrice.

Coulisses politiques : avec Hadja Lahbib à la Commission, Bouchez signe la fin de l’ère Reynders/Michel

Nouveau coup de théâtre : Ludivine de Magnanville, entrée en scène il y a huit mois à peine, a changé de camp en plein jeu. Trois mois après avoir été élue grâce aux voix de DéFI, elle a basculé sous la bannière du MR tout en conservant son siège de députée bruxelloise.

Ces jeux d’ego nous rappellent que la politique ressemble souvent à un jeu d’échecs où le « je » l’emporte sur le « nous ».

 
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