Alors que la Chine a tenté en 2020 de le faire censurer, l’exposition sur l’empereur mongol Gengis Khan a rencontré un grand succès au Château des ducs de Bretagne à Nantes, en Loire-Atlantique. Lutte, tir aux osselets,… De nombreuses activités connexes ont été organisées les samedi 20 et dimanche 21 avril lors d’une fête traditionnelle.
Il est considéré comme le fondateur du plus grand empire du monde. Au château des ducs de Bretagne à Nantes (Loire-Atlantique), une exposition retrace l’histoire de Gengis Khan et continue d’attirer les foules.
Ce week-end du 20 au 21 avril, l’exposition a ouvert ses portes aux ressortissants mongols, membres d’une association qui regroupe plusieurs centaines de pratiquants en Europe, celle des tournois de tir aux osselets. Une immersion sonore et visuelle dans une tradition mongole vieille de 8 siècles.
«L’Association mongole européenne de tir aux osselets a été créée en 2009, raconte Batzoik, un joueur aguerri. Il existe dans 12 pays et ici une équipe de chacun d’eux est représentée et tous les joueurs sont mongols.
Il y a aussi – et surtout – l’exposition sur l’empereur Gengis Khan. Depuis octobre, il a déjà attiré plus de 200 000 visiteurs. Elle restera visible jusqu’au 5 mai. Ainsi, en intérieur comme en extérieur, cette célébration exceptionnelle de la culture mongole attire à Nantes les expatriés, très attachés à leurs racines.
« J’habite à Paris, mais je voulais montrer à ma fille la culture mongole, dit Oyun-Erdene Yalsan, originaire de ce pays asiatique. Elle en savait déjà un peu. Mais elle ne connaissait pas encore les lutteurs et les fêtes. Et l’exposition est vraiment cool.
Jeux de Knuckleball, tir à l’arc et même lutte. Les principaux événements de la fête traditionnelle mongole appelée Naadam sont là, bien vivants.
« J’ai grandi en France et je n’ai jamais eu l’occasion de faire du Naadam correctement comme en Mongolie, regrette Rose Prin, la fille d’Oyun-Erdene. Je ne l’ai vu qu’à la télévision, mais le voir dans la vraie vie est impressionnant.
Premier Naadam en Occident, l’événement a réuni plus de 300 Mongols, venus de neuf pays européens et même, pour certains, de Mongolie.