Dans un vibrant hommage, Gérald Darmanin a rendu hommage à ce « héros du quotidien », tué après avoir refusé d’obtempérer le 26 août.
Le Figaro de Nice
Les notes de la Garde républicaine ponctuées de violents coups de tonnerre ont accompagné le cercueil de l’adjudant Eric Comyn, lundi après-midi, lors d’un poignant hommage national rendu à Nice, dans la caserne du groupement des Alpes-Maritimes. « Nous vivons un moment douloureux et nous avons l’impression que le ciel pleure avec nous. »a réagi Marie-Laure Pezant, la porte-parole de la gendarmerie nationale, à l’issue d’une cérémonie soudainement plongée dans le noir, sous une pluie battante.
Une semaine après la mort brutale du gendarme Éric Comyn, 54 ans, renversé par un chauffard qui refusait d’obtempérer, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présidé cette cérémonie, en présence de nombreux élus locaux, des frères d’armes du militaire et de sa famille, son épouse Harmonie Comyn et ses deux enfants de 12 et 16 ans, pour qui ce devait être un simple premier jour de rentrée scolaire.
« Ange gardien des Français »
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