Dans la Sarthe, plus de 98 000 étudiants font leur rentrée cette semaine, de la maternelle au bac +2. Changements au collège, manque de professeurs, activités extrascolaires… On fait le point sur les nouveautés et projets en cours pour cette année scolaire 2024-2025.
Création de « groupes de besoins »
Au collège, il y a du changement cette année pour les élèves de 6e et 5e annéeainsi que pour leurs enseignants. La mesure controversée des « groupes de besoins », autrefois appelée «groupes de niveaux« Entre en vigueur ».« Ce n’est pas seulement un changement sémantique. On est vraiment dans l’idée d’un regroupement de besoins. En français et en mathématiques, les élèves seront en groupe, avec des effectifs plus réduits, pour permettre aux enseignants de répondre au mieux à leurs besoins », explique Dominique Poglio, directeur académique de la Sarthe.
Une « souplesse » a été donnée aux enseignants des collèges de la Sarthe pour constituer ces « groupes de besoins » pour cette rentrée.Les enseignants du primaire et du secondaire sont connectés et travaillent ensemble pour former ces groupes. Il y a aussi les évaluations nationalesqui aura lieu dans quelques jours, et qui permettra de connaître les besoins des élèves en français et en mathématiques“, poursuit Dominique Poglio.
Les enseignants à la réunion
Cet été, plusieurs syndicats ont alerté sur une pénurie d’enseignants, plus de 1 500 postes non pourvus cette année aux concours de professeurs des écoles. Pourtant, la direction des services départementaux de l’éducation nationale de la Sarthe (DSDEN) assure qu’il y aura bien un professeur devant chaque classe cette semaine de rentrée.
«Pour la rentrée et dans les jours à venir, il y aura un professeur dans chaque classe. Après, il y a toujours des situations qui peuvent être découvertes du jour au lendemain, comme les arrêts maladie. Pour anticiper, nous avons fait un gros travail : il y a brigades de remplacement au premier et au deuxième degré. Au deuxième degré, il y a eu un effort de recrutement deenseignants devant être remplacéset il y a aussi un dispositif de remplacement à court terme », explique le directeur académique de la Sarthe.
Mettre l’accent sur les activités parascolaires
« Outre la reprise des cours, il y a aussi le retour de la cantine, de la garderie, des études… Tout ce qui est périscolaire. Au Mans, la ville y porte une attention particulière et veut le renforcer. »Le matin, 620 élèves de maternelle et de primaire sont accueillis. Le soir, plus de 600 enfants également. Nous souhaitons étendre l’encadrement dans le cadre scolaire en général. Le temps scolaire étant très court, nous voulons nous assurer queaccompagner les enfants sur une période plus longue. Pour que tout ne repose pas sur l’Éducation nationale, mais aussi pour lutter contre l’échec scolaire» explique Stéphane Le Foll, maire du Mans.
« L’année dernière, nous avons fait un test sur le temps d’étude à l’école de l’Épau. C’était…accompagnement individualisé auprès des étudiants universitaires. Cette année, nous poursuivons et nous allons même renforcer cet accompagnement auprès d’un plus grand nombre d’élèves. Il s’agit d’aide aux devoirs, d’apprentissage de la lecture par exemple.“, poursuit Cécile Leroux, adjointe au maire du Mans en charge de la politique éducative, de l’école et de la vie scolaire. Au total, dans la capitale de la Sarthe, environ 10 500 étudiants sont accueillis dans les écoles maternelles et élémentaires.